Ce livre est dédié aux mémoires oubliées des Sumériens, aux astronomes qui ont rené l’Homme, aux astrologues qui ont renié le Ciel.
[« La réalité mathématique, de par sa structure, son harmonie interne, est une réserve inépuisable d’organisation. En choisissant au hasard des formules, on n’obtiendra de résonance entre elles, que si elles ont, ensemble, une certaine cohérence. Les mathématiques ont justement (...)
Dans sa quête des fondements physico-harmoniques des préceptes astrologiques, l’astronome-astrologue Johannes Kepler (1571–1630) a découvert trois lois empiriques qui, sous leur forme simplifiée, s’énoncent ainsi :
▶ 1re loi (1609) : chaque planète décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers.
▶ IIe loi (1609) : le rayon vecteur joignant le Soleil à la planète balaye des aires (...)
Les distances moyennes au Soleil ou demi-grands axes varient, pour nos neuf planètes connues, de 0,387 UA (Mercure) à 39,44 UA (Pluton). En raison de leur excentricité, Mercure se rapproche du Soleil jusqu’à 0,31 UA, Pluton s’en éloigne jusqu’à 49 UA. Kepler a tenté d’intégrer dans des polyèdres emboîtes toutes les variations de distances (voir tableau des données) des planètes connues à son époque. Dans (...)
Insatisfait autant de Titius, de Bode que de Schmidt, j’ai commencé en 1961 mes propres investigations sur les distances. Puisque les significations planétaires se déduisaient des intervalles de temps, j’ai supposé que les écarts de distances, selon le même principe plutôt que la même formule, devaient être révélatrices d’une structure ignorée. D’où la figure 2, construite à partir des différences (...)
S’il n’y avait que la géométrie sans la physique, l’axe de symétrie de la Fig. 5 se tracerait, en passant par le Soleil, de Pluton, 0°, à la longitude opposée, 180°. Les Astéroïdes (184°) occupent cette position apparemment critique, et l’on peut chercher dans cet axe, non pas la symétrie du système, mais les raisons d’orbites mal conformées. Pluton et son compagnon Charon en font partie par leurs dimensions (...)
Le lecteur averti aura reconnu dans la formule des cotangentes significatives pour le système solaire, un sérieux air de famille avec celle, découverte par Johann Jakob Balmer (1825–1898), physicien et ésotériste pythagoricien. Pour relier harmonieusement les longueurs d’onde des neuf raies alors connues du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène, J. Balmer, en 1885, proposa :
Avec k = 3 645,6 (...)
Au milieu du siècle dernier, les physiciens Lord Kelvin et von Helmholtz, « assimilèrent le Soleil à une gigantesque sphère gazeuse se contractant lentement sous l’action de sa propre gravité. Ils pensaient qu’en se transformant en chaleur l’énergie gravitationnelle ainsi libérée par ce processus suffisait à maintenir le Soleil chaud et lumineux (20) ». Le combustible, la masse, s’est révélé insuffisant (...)
La réduction d’un groupe de données, apparemment sans lien, à quatre fractions simples, nous instruit de la cohérence du système solaire. On pourrait s’abstenir de cerner la précision du retour aux données de départ, des lors que la démonstration de leur interdépendance domine l’intérêt de leur précision. Néanmoins, ceux qui tiennent aux mesures peuvent reprendre la formule de l’hyperbole en l’affectant d’une (...)
« Nous avons dit que l’année d’un enfant de cinq ans lui semble longue parce qu’elle représente 1/5 de son existence, soit 0,20. L’année d’un homme de vingt ans lui semblera plus courte (1/20 de son existence, soit 0,05) dans le rapport de un à quatre. Celle d’un homme de cinquante ans ne vaudra plus que 1/50, soit 0,02. Le temps lui paraîtra s’écouler dix fois plus vite qu’à l’enfant de cinq ans. Nous (...)