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Lune Noire et Nœuds lunaires

La Lune Noire n’est pas un corps céleste ; elle n’a pas d’existence matérielle. C’est un point vide qui représente le deuxième foyer de l’orbite lunaire.

Définition astronomique

L’orbite de la Lune n’est pas circulaire, mais elliptique. Contrairement à un cercle qui n’en a qu’un, une ellipse a deux foyers F1 et F2 se situant à égale distance de part et d’autre du centre de l’ellipse. Dans sa course autour de la Terre, la Lune passe par deux points extrêmes de son orbite :

▶ le périgée : la Lune est alors au plus proche de la Terre
▶ l’apogée : la Lune est alors au plus loin de la Terre

Dans la figure ci-dessus, cette ellipse a été fortement exagérée à des fins d’illustration. Le premier foyer F1 se trouve au centre de la Terre, alors que le second foyer F2 est à l’extérieur de la masse terrestre. C’est le second foyer (F2) de l’orbite lunaire que l’on appelle Lune Noire. On peut projeter ce point astronomique vide sur le plan de l’écliptique (cercle zodiacal) ; on obtient ainsi les positions zodiacales de l’apogée lunaire qui détermine le Signe de la Tête de la Lune Noire, et du périgée lunaire, qui détermine le Signe de la Queue de la Lune noire.

Il existe deux modes de calcul de la Lune noire :
▶ la Lune Noire moyenne donne la position zodiacale de ce point vide à partir de l’orbite moyenne de la Lune. Les variations d’excentricité de son ellipse ne sont donc pas prises en compte. Le calcul de la position de la Lune Noire moyenne est simple, mais totalement abstrait et théorique.
▶ la Lune Noire corrigée ou Lune noire vraie donne la position zodiacale de ce point vide à partir de l’orbite réelle de la Lune. Les variations d’excentricité de son ellipse sont donc prises en compte. Le calcul de la position de la Lune Noire corrigée ou vraie est très complexe.

Les astrologues qui se sont penchés sur le problème de la position de la Lune Noire “vraie” ne sont pas d’accord entre eux. Voici quelques exemples parmi d’autres : Henri-Georges Gouchon, dans son Dictionnaire astrologique (éd. Dervy-Livres), préconise une correction de ± 5°, ce qui est très “pifométrique” ; Guy Launay, dans La Lune Noire (éd. Arjuna), préconise une correction de ± 12,33° ; André Danjon, dans son livre Astronomie générale, préconise une correction de ± 8,7°… ou 11,6° !

Pour ne rien arranger, certains se sont même attelés à la lourde tâche de calculer la position “interpolée” de la Lune Noire, à mi-chemin de la “moyenne” et de la “corrigée”. Bref, la Lune Noire moyenne est une pure fiction théorique, et la Lune Noire vraie ou interpolée sont des casse-tête mathématiques sans solution précise connue. Que d’efforts vains pour calculer la position d’un point vide !

Sachez aussi que la Lune Noire vraie a des rétrogradations et se déplace d’environ 18 à 22 minutes par jour quand elle est en sens direct, alors que la Lune Noire moyenne, qui est toujours en sens direct, a un pas journalier d’environ 7 minutes. Du fait des rétrogradations de la Lune Noire vraie, ses positions coïncident chaque année périodiquement avec celles de la Lune Noire moyenne. En dehors de ces périodes, la position en Signe et en Maison de ces deux Lunes Noires peuvent être différentes. “Moyen” ou “corrigé”, le point vide Lune Noire projeté sur l’écliptique se déplace d’environ 40° par an et sa révolution s’effectue en 3232 jours (environ 8 ans et dix mois).

La plupart des livres écrits sur la Lune Noire, sa symbolique et ses significations se basent sur sa position moyenne, qui est donc la plupart du temps fausse. Ce n’est pas très grave, puisqu’il s’agit d’un point vide : on ne demande pas à la fiction d’être vraie.

Les astres noirs

Tous les astres du système solaire ayant des orbites plus ou moins elliptiques, ils ont tous, comme la Lune, un second foyer. Pourquoi les astrologues symbolistes n’évoquent-ils jamais Mercure Noir, Vénus Noire, Mars Noir, Jupiter Noir, Saturne Noir, Uranus Noir, Neptune Noir, Pluton Noir ? Il y a pourtant là tout un riche gisement de “langage poétique” et de “symbolisme” encore inexploité… Imaginez par exemple les horreurs que pourrait raconter un astro-karmiste à propos d’un Pluton Noir rétrograde et dissonant !

En plus, imaginez vos cartes du ciel grouillant d’astres Noirs en plus des vrais, sans parler des autres points fictifs comme les divers Nœuds (nous y reviendrons).

La Lune Noire et Lilith

Voyons maintenant quelles sont les significations attribuées à la Lune Noire. En toute logique, un point vide ne devrait rien signifier… ou bien devenir un invraisemblable réservoir à fables. C’est évidemment la seconde solution que les astronégrosélénites irrationalistes de tout poil ont choisie.

Notons pour commencer que pour les Mésopotamiens, découvreurs de l’astrologie, la Lune Noire n’était nullement le deuxième foyer de l’orbite lunaire, puisqu’ils ignoraient que les astres avaient des trajectoires elliptiques. Pour eux, c’était le deuxième satellite invisible de la Terre, exactement opposé à la vraie Lune et à jamais invisible, donc chargé de toutes sortes de mystères angoissants et de malédictions virtuelles. Ce deuxième satellite mythique, nouveau point vide auquel des astrologues particulièrement imaginatifs attribuent un diamètre quatre fois plus petit que celui de la Lune, a plus tard été baptisé du nom de Lilith. C’est l’astrologue anglais Sépharial (1864–1929) qui a imposé Lilith et son cortège de significations bouleversifiantes. Depuis, de multiples et divers aéronefs ont sillonné le ciel autour de la Terre, et nous savons avec certitude que Lilith n’existe pas.

Cette non-existence avérée n’a pas découragé les astronégrosélénites : jusqu’aux environs de 1935, la croyance en Satellite-Lilith a perduré. Et c’est en 1937 que l’astrologue Dom Néroman inventa la Lune Noire actuelle en transférant les significations initialement attribuées au second satellite fictif de la Terre par Sépharial au deuxième foyer de l’orbite lunaire… et c’est ainsi qu’au cours du XXe siècle la Lune noire s’est vue rebaptisée Lilith. Un astre inexistant a été remplacé par un point vide dont la localisation précise est incertaine.

En 1971, des astrologues américains particulièrement allumés éditent les premières éphémérides de la Lune Noire. Elles sont fausses, puisque calculées selon la position moyenne, mais elles font un tabac auprès des astro-irrationalistes ignorants : un mythe moderne est né. Depuis, les ouvrages traitant de la nouvelle Lune Noire ont proliféré comme de la mauvaise herbe, chaque nouvel auteur mettant un point d’honneur à ajouter ses délires d’interprétation à ceux de ses prédécesseurs. Certains en ont même fait un très rentable fond de commerce. Dans son Dictionnaire astrologique, Henri Gouchon relate avec stupéfaction l’anecdote suivante : “Un soir j’ai entendu l’interprétation du Ciel d’une célébrité où il n’a été question que de la Lune Noire pour expliquer toute sa carrière !

Un peu plus tard, les astro-karmistes se sont approprié la Lune Noire pour en faire un centre de stockage des “données remontant à nos vies antérieures”. Serait-il possible que nous nous réincarnions dans des points vides ? Quelle métaphysique prodigieuse !

Nous avons vu que les astronégrosélénites se divisent entre partisans de la Lune Noire moyenne, corrigée ou interpolée. Ils se divisent également entre partisans de la Lune Noire-Lilith et de la Lune Noire-Lune Noire. Explication : si les premiers ont avalé sans rechigner la couleuvre du transfert de significations du satellite fictif de la Terre au deuxième foyer de l’orbite lunaire, les seconds, un peu moins incohérents, refusent de manger de ce serpent-là. Pour ces derniers, qui sont très peu nombreux, c’est une hérésie de confondre la nouvelle Lune Noire, “acteur inhérent au cycle lunaire”, inventée par Dom Néroman avec la Lilith de Sépharial.

Pour finir le XXe siècle en beauté, l’astrologue Jean Billon a décidé que la “vraie” Lilith n’était ni un satellite imaginaire de la Terre, ni le deuxième foyer de l’orbite lunaire, mais… un astéroïde appartenant à la ceinture d’astricules en orbite entre Mars et Jupiter, dont la durée de révolution serait de quatre ans 1/3. Billon ne précise pas s’il prend en compte ou non le deuxième foyer de l’orbite de Lilith, c’est-à-dire la Lilith Noire, dans ses interprétations de thèmes. Imaginez les effets féministo-karmiques dévastateurs d’une conjonction Lune-Noire-Lilith Noire.

Signification de la Lune Noire

Pour la plupart des astronégrosélénites, Lune Noire = Lilith. Allons-y donc dans le mythe de Lilith, qui n’a strictement rien à voir avec l’astrologie traditionnelle. Selon la Kabbale juive, Lilith serait le nom de la femme créée avant Ève et en même temps qu’Adam. Elle serait née directement de la Terre et non d’une côte d’Adam : cette “première Ève” serait ainsi l’archétype de la femme “libre”, égale de l’homme, émancipée de sa domination de garde-côtes.

Évidemment, dans l’univers machiste de la Bible, Lilith insoumise s’est très vite fait mal voir. Elle fut accusée d’encourager les amours illégitimes, voire l’androgynie ou l’inceste. Il fut donc décidé de la domicilier au tréfonds des océans afin qu’elle ne trouble pas la vie exemplaire des couples légitimes à la surface de la Terre. Femme reléguée, abandonnée, cloîtrée, elle en nourrira la haine de la famille et de la position du missionnaire, le refus de s’intégrer dans les cadres de l’existence conventionnelle, et son âme tourmentée se consumera dans la perversion d’un impossible désir et d’obscures pulsions, dévorant les bébés et atteinte d’une jalousie maladive.

Qu’est-ce que ce mythe hébraïque a à voir avec le deuxième foyer de l’orbite lunaire ? Rien, strictement rien, et ceci d’autant plus que le judaïsme a toujours été défavorable à l’astrologie qu’il considère comme une idolâtrie. Ici, l’analogisme le plus primaire et primitif règne en maître : “Lune ‘blanche’ = ‘bonne’ femme, donc Ève, etc. ; Lune Noire = femme de mauvaise vie, tentatrice, donc Lilith, etc.” On baigne dans l’irrationnel le plus total, cela d’autant plus que c’est Ève qui a été la vraie tentatrice d’Adam. Enfermée dans ses abysses océaniques, Lilith n’en a pas eu la possibilité. Ève en serait-elle “noircie”, coupable et Lilith “blanchie”, innocentée ?

Inutile de préciser que l’astrologie conditionaliste n’adhère pas à ces fadaises irrationalistes. Les femmes n’ont pas besoin de la Lune Noire pour se libérer.

Et la Queue de la Lune Noire ?

Rappelons que la Lune Noire indique la position de la Lune lorsqu’elle se trouve à son apogée, c’est-à-dire au plus loin de la Terre, et que la Queue de la Lune Noire indique par conséquent la position de la Lune lorsqu’elle se trouve à son périgée, c’est-à-dire au plus près de la Terre.

La Queue de la Lune Noire a été scandaleusement sous-estimée et ignorée par les astronégrosélénites. Pourquoi le point vide du périgée lunaire n’aurait-il pas lui aussi une influence ? Ses significations seraient alors exactement opposées à celle de l’apogée. Mais si Lilith a une queue, est-elle encore une femme fatale ? La Queue de Lilith est-elle dominante dans les Thèmes des bisexuels ou des transexuels ? Face à de telles vertigineuses interrogations, on conçoit qu’il n’y ait plus une seconde à perdre dans l’interprétation des planètes réelles…

Les Nœuds lunaires

La définition astronomique des Nœuds lunaires pose moins de problème : il s’agit des deux points d’intersection entre les plans de l’orbite lunaire et de l’écliptique (orbite géocentrique apparente du Soleil). On les appelle aussi la Tête du Dragon (Nœud Nord ou Ascendant désignant le moment où la Lune commence sa trajectoire au-dessus du plan de l’écliptique) et la Queue du Dragon (Nœud Sud ou Descendant désignant le moment où la Lune commence sa trajectoire en-dessous du plan de l’écliptique).

Contrairement à la Lune Noire, les Nœuds lunaires font partie de la tradition astrologique. Ils sont particulièrement importants dans l’astrologie indienne et tibétaine (Râhu et Ketu). Leur période est d’environ 18,6 ans ; ils s’inversent à mi-parcours et reviennent à leur position initiale au bout de 9,3 ans. Ils servent à déterminer les moments des éclipses soli-lunaires.

Pour l’astro-symbolisme classique, le Nœud Nord est un principe d’“expansion, rayonnant, actif, positif”, tandis que le Nœud Sud est un principe de “contraction, absorbant, féminin, passif, négatif”. On reconnaît là le machisme et le sexisme traditionaliste : le masculin est “au-dessus” et le féminin “au-dessous”.

Pour l’astro-karmisme, le Nœud Nord est en rapport avec les actifs des précédentes incarnations et le Nœud Sud avec leurs passifs. Selon Laurence Larzul, “Lorsque le Nœud Nord vient se superposer au Nœud Sud, il s’agit en général d’un retour au passé karmique qui doit insuffler un nouveau départ du Nœud Nord”. L’astrologie karmique est très Nœud-Nœud…

Nombre d’astrologues estiment que les Nœuds sont en eux-mêmes dépourvus de toute influence : il faut qu’ils soient conjoints ou en Aspect à une planète pour que cette non-influence se fasse sentir, ce qui est vraiment très très mystérieux.

Laissons tomber ces fadaises sexistes et réincarnationistes et posons-nous la question : les Nœuds lunaires ont-ils une quelconque influence réelle ? D’un point de vue purement astronomique, lorsque la Lune se trouve entre le Nœud Nord et le Nœud Sud, elle a une latitude écliptique Nord ; c’est l’inverse lorsqu’elle se trouve entre le Nœud Sud et le Nœud Nord. Le problème revient alors à se demander si les latitudes écliptiques positives et négatives exercent une influence (“rayonnante” au Nord, “absorbante” au Sud), pourquoi ou pourquoi pas. Réponse : on n’a jamais rien observé de tel… ce qui ne veut pas dire que cela ne se fera pas un jour.

On peut aussi poser le problème différemment : les Nœuds lunaires n’existent que par rapport à un plan de référence arbitraire : l’écliptique, orbite géocentrique apparente du Soleil. Si l’on décide de mettre de côté ce plan de référence, il n’y a plus de Nœuds lunaires, sauf au moment où se produisent les éclipses soli-lunaires ; il n’y a plus que des déclinaisons lunaires Nord ou Sud par rapport au plan équatorial.

Enfin, il faut rappeler que toutes les orbites planétaires étant elles aussi inclinées sur le plan écliptique, chaque planète a son propre Nœud Nord ou Sud. Si l’on décide d’attribuer une influence aux Nœuds lunaires, la cohérence exige qu’on fasse de même pour tous les Nœuds planétaires.

Conclusion provisoire

Essayez maintenant de vous imaginer devant votre carte du Ciel avec ses dix planètes réelles, ses dix planètes Noires et Queues de planètes Noires et ses neuf paires de Nœuds. Ajoutez quelques Parts, mixez les Aspects et les positions en Signes et en Maisons de tout ce petit monde, servez chaud et interprétez. Courage !

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ Cosmographie simplifiée du système solaire
▶ La Lune astronomique
▶ La fonction lunaire (globalité homogène)
▶ Stade lunaire (de 0 à 1 mois) : l’âge de la communion
▶ L’astrologie sidéraliste, une astrologie sidérante


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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