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Saturne astronomique

Saturne est la moins dense des planètes, sa gravité spécifique (0,7) est inférieure à celle de l’eau. Tout comme Jupiter, Saturne est composée d’environ 75 % d’hydrogène et 25 % d’hélium ainsi que de quelques traces d’eau, de méthane, d’ammoniac et de “roches”. L’intérieur de Saturne est similaire à celui de Jupiter et consiste en un noyau rocheux. Il est chaud (12 000 °C dans le noyau) et Saturne irradie plus d’énergie dans l’espace qu’elle n’en reçoit du Soleil.

Saturne occupe la sixième orbite autour du Soleil. Elle fut pendant des millénaires la dernière planète connue du système solaire, jusqu’à la découverte d’Uranus.

Mythologie : Dans la mythologie romaine, Saturne est le Dieu de l’agriculture. Il est associée au Dieu grec Cronos qui était le fils d’Uranus et de Gaïa ainsi que la père de Zeus (Jupiter). Selon Wikipedia, “pour éviter que ne s’accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l’un de ses enfants, Saturne dévora chacun d’eux à leur naissance.” Mais il n’était pas qu’un ogre prévoyant : selon Wikipedia toujours, en compagnie du “dieu du commencement, Janus, il inventa l’âge d’or : l’égalité des conditions fut rétablie ; aucun homme n’était au service d’un autre ; personne ne possédait rien en propre ; toutes choses étaient communes, comme si tous n’eussent eu qu’un même héritage. C’était pour rappeler la mémoire de cet âge heureux qu’on célébrait à Rome les Saturnales.

Galilée fut le premier à l’observer à travers un télescope en 1610. Il fut dérouté par l’apparence étrange de Saturne. En effet, les premières observations de Saturne furent compliquées par le fait que la Terre passe une fois toutes les quelques années par le plan des anneaux de Saturne. Ainsi, une image en basse résolution de la planète change de façon spectaculaire. Il fallut attendre 1659 pour que Christian Huygens interprète correctement la géométrie des anneaux de Saturne. Ces anneaux restèrent un fait unique dans le système solaire jusqu’en 1977 quand un mince anneau fut découvert autour d’Uranus et un peu plus tard de Jupiter et Neptune.

Saturne est la moins dense des planètes, sa gravité spécifique (0,7) est inférieure à celle de l’eau. Tout comme Jupiter, Saturne est composée d’environ 75 % d’hydrogène et 25 % d’hélium ainsi que de quelques traces d’eau, de méthane, d’ammoniac et de “roches”. L’intérieur de Saturne est similaire à celui de Jupiter et consiste en un noyau rocheux. Il est chaud (12 000 °C dans le noyau) et Saturne irradie plus d’énergie dans l’espace qu’elle n’en reçoit du Soleil. La plupart de cette énergie supplémentaire est générée par le mécanisme Kelvin-Helmholtz, tout comme pour Jupiter. Cependant cela n’est pas suffisant pour expliquer la luminosité de Saturne.

Bien qu’ils semblent solides vus de la Terre, les anneaux sont en fait constitués de milliers de petits éléments d’une taille variant de un centimètre à 10 mètres. Quelques objets de quelques kilomètres sont aussi fortement probables. Les anneaux de Saturne sont extraordinairement minces : bien que leur diamètre soit de plus de 250 000 km, ils ne dépassent pas les 200 mètres d’épaisseur. En dépit de leur apparence impressionnante, il y a très peu de matière dans les anneaux : s’ils étaient concentrés en un seul corps homogène, les anneaux formeraient un corps d’une centaine de kilomètres. L’origine des anneaux de Saturne et des autres géantes gazeuses est inconnue. Bien que les anneaux soient peut-être présents depuis la formation des planètes, ils doivent être alimentés par un processus continu, probablement la rupture de satellites plus gros. Comme les autres géantes gazeuses, Saturne possède un important champ magnétique.

En pleine nuit, Saturne est facilement identifiable à l’œil nu. Bien qu’elle ne soit pas aussi brillante que Jupiter, son identification est aisée car elle ne “scintille” pas comme les étoiles. Les anneaux et les plus gros satellites sont visibles à l’aide d’un petit télescope. Saturne possède 18 satellites, plus qu’aucune autre planète. Il reste très certainement encore d’autres satellites qui n’ont pas encore été découverts.

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ Profil psychologique du Saturnien
▶ La fonction saturnienne ‘tE’ (transcendance de l’Existence)
▶ Stade saturnien (de 12 à 30 ans) : l’âge des interrogations
▶ Mars-Jupiter-Saturne : Existence extensive
▶ Mercure-Saturne-Pluton : transcendance intensive


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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