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en Astrologie Naturelle

Élizabeth Teissier ou Calamity Germaine à la Sorbonne

Madame Élizabeth Hanselmann-Teissier a réalisé la divine et terrible prophétie de Karl Gustav Jung en frappant aux portes de l’Université pour y être reçue, non pas à bras ouverts, mais de façon honorable, ce qui n’est pas commun lorsqu’on connaît l’aversion savante pour les esprits frappeurs et les astrologues.

Le rationalisme s’indigne ; les envieux, les étonnés, les méchants, se demandent si la porte ouverte n’est pas une porte à-côté, une porte dérobée ou une porte fausse. D’où le débat entre menuisiers : les uns sociologues partisans de la porte étroite avec un judas (un voyant ?) scientiste, les autres sociologues partisans de la porte ouverte, disposés à recevoir sans l’autorisation de l’astrorationalisme, les candidats au Doctorat de la diversité avec thèses sur : les vrais secrets de Polichinelle, la saga des lutins de jardin, et pourquoi pas la vie fascinante et rejetée d’Élizabeth Teissier, épistémologue de François Mitterrand et de Télé 7 Jours ? Car, le dernier avis que je partage, est celui d’Alain Touraine, sociologue de bon sens : “On a reproché sans raison à Mme Teissier de consacrer sa thèse à une fausse science ; en fait, elle ne l’a consacrée qu’à elle-même” (Le Monde du 22 mai 2001).

Exactement ce qu’elle a fait, de novembre 75 à novembre 79, dans sa chronique Astralement vôtre du magazine Astrologique dont j’étais l’un des principaux collaborateurs et responsables. Adversaire résolue de notre école dans la ligne de Johannes Kepler, dans la revue qui l’a engagée (à son prix) par mon intermédiaire, Mme Teissier, soliloquante aux pauses hollywoodiennes sur son dictionnaire des citations, m’a présenté comme un moderniste “coûte que coûte” qui croit “parce qu’il utilise des néologismes (qu’)il a réinventé l’astrologie” (Vous et votre Avenir n° 42), ou bien, dans un article non signé, un imitateur de Pompée “rentrant en vainqueur… en Espagne pour récolter les lauriers de ses prédécesseurs” (Astrologique n° 18). Aussi psychologue qu’Alain Touraine, je sais que sa rogne, outre Nicola-Pompée (et plagié), vise Françoise Hardy. Soutien déclaré de l’astrologie conditionaliste, elle parle d’astrologie en parlant des autres (interviews RMC, portraits RFM, articles dans Astrologique et Astrologos).

Malgré ce contentieux, Mme Teissier mérite nos éloges hypocrites. Nous nous réjouissons de pouvoir discourir sur l’astrologie en cassant la langue de bois des médias et du ghetto des astrologues. Mais introduire l’astrologie à la Sorbonne en passant par le balcon n’est pas tout. Il faut y rester. En enseignant quoi, si l’enseignement est autorisé ? La physique d’Aristote qui, avec l’Air, l’Eau, la Terre, le Feu, a tout d’un passéiste “coûte que coûte” ? Expliquer comment Saturne et Mars s’y prennent pour faire dérailler les trains bon an, mal an, pas toujours à la date annoncée ? Ce ne sera pas, non plus, une petite affaire de virer de l’auditoire les contradicteurs rationalistes ou les astrologues qui ne craignent ni Krivine, ni Pecker, ni Teissier, mais dont les médias ne parlent guère.

De tout ceci, d’un abcès qui va percer, il vaut mieux s’en réjouir. Sur la question posée, chaque école en juge selon son avantage présumé. Le nôtre sera d’avoir les concepts qu’il faut pour tenir tête au scientisme, et des occasions inespérées d’exposer à un public moins partisan que le club des cireurs de bottes papales, sur quels mensonges et calomnies fonctionnent la loi du silence et du plus fort dans le western des astrologues.

Croyez bien que je n’oublierai personne. Certes pas Calamity Jane.

À propos de l’alignement (non-planétaire) des médias sur le scientisme

Le débat soulevé par le doctorat de Mme Teissier entre sociologues orthodoxes et sociologues libéraux est révélateur de la volonté des rationalo-scientistes de réglementer le cours du savoir, décider de ce qu’il faut croire, ne pas croire, en intervenant dans les affaires qui ne les regardent pas au nom de leur appréhension peu rationnelle de l’irrationnel.

L’application des astronomes, durant plus de trois siècles, à supprimer de leur histoire la pensée astrologique des fondateurs (Tycho Brahé, J. Kepler) de l’astronomie moderne soulève un doute sur ce que peut valoir leur déclaration d’objectivité. Ce n’est que depuis une ou deux décennies que Newton a été reconnu alchimiste, Kepler astrologue ; ces aveux (et désaveux) d’historiens et philosophes des sciences, conjugués aux fissures de la sociologie mettent à jour et à mal le dogmatisme d’une fausse science : l’anti-astrologie.

La polémique met également en évidence la quasi-unanimité de la grande presse à considérer les arguments anti-astrologiques comme allant de soi, aussi avérés et irréfutables que le monstre du Loch Ness. Il y a là un symptôme social intéressant de l’emprise d’une idéologie qui, à l’exemple des totalitarismes reconnus (en général trop tard), ne veut que le bien de tous et commence son exercice par la séduction ou la sujétion des médias.

En France la technique des Colin-tampon et bouches cousues a des résultats dont les organes d’information ne se rendent pas compte. Ainsi, en son temps, la presse a signalé le manifeste de 186 Prix Nobel contre l’astrologie. L’information répétée de l’événement est discrète sur la réserve de Carl Sagan : “Que nous n’ayons connaissance d’aucun mécanisme justifiant l’astrologie est intéressant mais pas convaincant.” La discrétion est absolue sur les commentaires d’une autorité en épistémologie, Paul Feyerabend : “Tout ce qui porte un nom dans les sciences l’a prêté pour soutenir un document (le manifeste) qui est un gouffre d’ignorance et d’inculture…” (page 98, Dialogues sur la connaissance. Seuil. 1996).

Le Monde du 5 mai 2001, dans l’article Les rares expériences statistiques contredisent les conclusions de l’astrologue, l’auteur (Hervé Morin) cite les astronomes François Giraud et Philippe Zarka, “qui ont rédigé une sorte de vade-mecum à l’attention de leurs collègues qui souhaiteraient disposer d’arguments solides contre l’astrologie…” H. Morin aurait dû consulter ce vade-mecum pour signaler à ses lecteurs que le décalage entre Signes et Constellations, un marronnier qu’utilise la presse-paresseuse depuis plus d’un demi-siècle n’est plus qu’un arbre effeuillé. Il ne fait plus ombrage à l’astrologie, je souligne : “L’argument très utilisé selon lequel l’astrologie ne vaut rien parce qu’elle ignore la précession (décalage d’un signe et demi par rapport aux constellations depuis l’antiquité […] est très dangereux. Il est d’ailleurs mentionné et réfuté dans la plupart des livres d’astrologie” (F. Biraud et Ph. Zarka).

Pas de scoop sur ce démenti des “âneries” anti-scientifiques que craint Jean-Paul Krivine de la part des astrologues, ni sur celles de J.-C. Pecker, spécialiste de la bourde en astrométrie élémentaire. Un article de Science et Vie en a parlé dans La nouvelle guerre des étoiles, (juin 1999), en glissant prudemment sur le sujet, étant donné ses publications antérieures, carrément insultantes pour les croyants au Zodiaque des Signes (le seul fondé en géophysique). Pas d’analyse des causes de la mort du marronnier, scié par une question de logique : le mouvement de précession des équinoxes n’étant pas connu des premiers astronomes-astrologues comment pouvaient-ils faire coïncider deux référentiels (année tropique et année sidérale) dont ils ignoraient la différence ? Peut-on dire que deux trains arrivent simultanément en gare si l’on ne sait pas qu’il y a deux trains aux vitesses différentes ? Les astrophysiciens ont décidé que tout en ne sachant pas que A n’est pas égal à B, les prêtres de Sumer ont choisi d’expliquer A (les Signes) par B (les étoiles). En somme, outre l’invention de l’écriture, l’élite de ce peuple qui ne fait pas l’objet de devoir de mémoire vu leur débilité d’astrologues, connaissait déjà la mécanique quantique qui donne du réel une image à la Janus ?

Deuxième scoop inexploité par la presse : les métamorphoses de la gravitation. Lorsqu’un auteur en parle pour ridiculiser la “croyance” en l’astrologie, la gravitation est Newtonienne et les “forces” planétaires ne sont pas suffisantes pour justifier les prétendues corrélations empiriques ou statistiques des astrologues. Nouveau miracle de la réalité quantique, la gravitation devient einsteinienne, d’une géométrie spatio-temporelle sans forces à l’appui, lorsque le même auteur, dans la page suivante ou un autre article, imagine s’adresser à un public qui ne lit pas d’horoscopes. Or, le bon sens et la réalité quantique prouvent qu’il y a des lecteurs aux profils et double face de Janus ; rationnels-irrationnels, ils ont quatre oreilles pour entendre deux discours qui se résument en un : leur sentiment ou pire, leur conscience d’être pris pour imbéciles.

L’article du Monde du 5 mai : La croyance des Français dans les parasciences est stable, devrait donc nous inquiéter : la désinformation scientiste et l’alignement des médias bloquent momentanément une résistance instinctive aux idéologies dominatrices. Une résistance que les médias devraient imiter pour récupérer leur crédibilité auprès de certains lecteurs, simplement curieux d’astrologie dans sa vérité historique. Car il n’est pas demandé de croire ou ne pas croire mais d’être informé. Entre autres, pour le public intéressé (60 %) à ce débat, sur le fait que Mme Teissier est un pur produit de l’astrologie commerciale : une bonne affaire pour l’anti-astrologie. Elle ne représente qu’elle-même et sa prétention à la “scientificité” des Éléments de la physique d’Aristote (environ 2400 ans en arrière) l’amène à vider de son autoloft story un bilan de recherche qu’elle disqualifie de moderne “coûte que coûte”. Si les scientistes s’occupaient d’autre chose que du pouvoir, si les médias s’alignaient moins sur le discours œdipien d’astronomes peu respectueux de leur mère mésopotamienne (cette pute), il n’y aurait pas d’agitation culturelle, l’astrologie aurait sa place normale à la Sorbonne, avec Mme Teissier près du radiateur.

Cet article vous a été proposé par Jean-Pierre Nicola

Voir aussi :

▶ L’affaire Élizabeth Teissier : l’astrologie à l’université ?
▶ La grippe aviaire d’Élizabeth Teissier


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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