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La Lune astronomique

Pendant qu’elle effectue une révolution entière autour de la Terre, la Lune effectue exactement une rotation sur elle-même : sa période de révolution sidérale est rigoureusement égale à sa période de rotation sidérale, ce qui explique pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre, la partie invisible de la Lune depuis notre planète ayant été baptisée face cachée.

La Lune est l’unique satellite naturel de la Terre.

On appelle mois lunaire, ou lunaison, le temps que met la Lune pour se retrouver dans la même position par rapport au Soleil, c’est-à-dire dans la même phase (premier quartier, pleine Lune, dernier quartier, nouvelle Lune) : sa durée est de 29 j 12 h 44 min. : c’est la période de révolution synodique.

Pendant qu’elle effectue une révolution entière autour de la Terre, la Lune effectue exactement une rotation sur elle-même : sa période de révolution sidérale est rigoureusement égale à sa période de rotation sidérale, ce qui explique pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre, la partie invisible de la Lune depuis notre planète ayant été baptisée face cachée.

Notons qu’au moment de la pleine Lune, la Terre est plus proche du Soleil que la Lune ; (autrement dit, la Terre est alors entre la Lune et le Soleil). À l’inverse, la Terre est plus éloignée du Soleil que la Lune au moment de la nouvelle Lune (c’est la Lune qui est alors entre la Terre et le Soleil) (Terre-Lune-Soleil).

Avant la période récente de l’exploration de l’espace, on disposait de trois théories sur l’origine de la Lune : formation par fission de la Terre, formation en orbite terrestre, formation loin de la Terre. Puis, en 1975, après l’étude des échantillons de roches lunaires et des photographies en gros plan du sol lunaire, les scientifiques énoncèrent ce qui semble être la théorie la plus probable sur la formation de la Lune : l’impact planétaire.Cette théorie postule que la Lune s’est scindée de la Terre, alors que celle-ci en était au début de son existence, et tournait alors rapidement autour de son axe. Cette idée retint l’adhésion, en raison de la similitude entre la densité de la Lune et celle des roches du manteau superficiel situé juste en dessous de la croûte terrestre.

Sans la Lune, pas de vie sur Terre

Les axes de rotation de nombreuses planètes et satellites du système solaire ont été ou sont chaotiques. Sur de très longues durées astronomiques, l’inclinaison de Mars, par exemple, oscille entre 0° et 60°. La Terre, elle, a bénéficié de la présence de son satellite de très grande taille : la Lune. La force gravitationnelle exercée par la Lune a permis de stabiliser les mouvements chaotiques de l’axe de rotation terrestre : on estime que si la Lune n’existait pas, l’axe de notre globe oscillerait chaotiquement d’environ 50° en quelques millions d’années. Certains avancent même le chiffre de 85° à plus long terme.

Or, on sait qu’une variation de seulement 1,3° autour de l’inclinaison moyenne de la Terre (23,5°) par rapport au plan de son orbite joue un rôle capital dans l’apparition des périodes glaciaires. Conclusion de l’astronome Jacques Laskar : “On peut estimer (en l’absence de la Lune) que les perturbations auraient été telles que l’apparition de la vie s’en serait trouvée fortement contrariée sinon rendue impossible. Certes, il ne s’agit que d’une hypothèse. Cela ne peut être confirmé que par des simulations sur ordinateur que les climatologues ne manqueront pas de faire. Mais sans la Lune nous ne serions probablement pas là.

Les plus récentes découvertes de la science moderne confirment ce que pressentaient les antiques mythologies, la Lune est bien notre “mère” céleste : par l’intermédiaire de l’influence de sa pesanteur, elle nous a donné la vie en stabilisant la Terre et en nous évitant de catastrophiques et irrégulières périodes de glaciation. Merci maman !

L’objet 3753 : une nouvelle Lune ?

Vos vieilles éphémérides et vos logiciels périmés l’ignorent encore, mais c’est officiel : la Terre a un nouveau compagnon. Il a été découvert en 1986 et poétiquement baptisé “objet 3753”. L’Olympe n’a décidément plus la cote en cette époque de calculs et de mesures. La revue scientifique Nature a récemment publié le résultat des travaux que des astronomes-informaticiens ont consacré à cet astricule.

L’objet 3753 n’est qu’un pauvre petit astéroïde de 5 km de diamètre, qui accomplit sa révolution autour du Soleil en un peu moins d’un an, sur une orbite plus elliptique que celle de la Terre : ce n’est donc pas un satellite terrestre, comme la Lune. Mais il se rapproche suffisamment de la Terre (15 millions de kilomètres, soit 40 fois la distance Terre-Lune tous les 385 ans) pour que les interactions gravitationnelles de celle-ci agissent sur la vitesse de 3753 : il y a donc une nette relation physique entre la Terre et 3753. Les ordinateurs des astronomes estiment que la danse de l’astéroïde avec la Terre durera encore 1 milliard d’années, pendant lesquelles il croisera l’orbite de Mars (dans 2500 ans) de la Terre (dans 2750 ans) et celle de Vénus (dans 8000 ans), risquant alors de percuter l’une ou l’autre de ces planètes. Alors, comment on l’appelle, celui-là ?

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard
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