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Élizabeth Teissier, Pluton en Scorpion & l’épidémie de Sida

Élizabeth Teissier a dangereusement raconté et prophétisé n’importe quoi à propos des relations entre la position de Pluton en Scorpion et l’épidémie de Sida. Une cure de désintox s’impose.

Les prophéties ratées d’Élizabeth Teissier :

…en été 1992, où il paraît astrologiquement raisonnable d’espérer que l’on saura alors soigner efficacement les malades du Sida. Ce qui me paraît pouvoir être affirmé sans ambiguïté possible, c’est, pour fin novembre 1995, l’amorce d’une victoire totale et sans reddition sur ce terrible virus, qui pourrait (devrait !) alors n’être plus qu’un affreux souvenir, un cauchemar révolu” dans Astrologie, science du XXIe siècle, 1988, page 425. Cette prophétie ne l’empêche pas d’écrire, page 226 du même ouvrage, qu’autour du 11 août 1999, risquent de se produire une “troisième guerre mondiale ou un renversement des pôles, pollution étouffante de notre globe privé d’eau pure, famine, guerre ou épidémies (Sida)…” ! Admirez la chronologie !

Il se pourrait fort bien que l’on trouve un remède définitif et radical — si ce n’est déjà fait depuis novembre 1994 — au Sida, en cette année 1995” dans Vos étoiles jusqu’en l’an 2001, 1995, page 100.

Il me semble que l’application de ce traitement fera qu’en 95, on peut espérer que le sida soit quelque chose de révolu et d’oublié” déclaration de Calamity Germaine à Génération Succès, TF1, février 1990. Propos retranscrit dans Entrevue n° 43, février 1996.

…modulons ce pronostic optimiste en déclarant que fin 1994, début 1995 devrait être une étape importante sur ce chemin semé d’embûches et repoussons l’échéance finale à 1997, plus en accord avec l’état de la recherche scientifique […]” dans Astrologie, science du XXIe siècle, édition 1994, page 32.

Pourquoi les prophéties sur le Sida ?

L’argument est ultra simple : selon l’astrologie “traditionnelle”, le Scorpion est le Signe du sexe et de la mort. Or Pluton, sa planète “Maîtresse” a commencé à transiter ce Signe au moment où le Sida est apparu ; donc il y a une corrélation entre cette maladie et Pluton en Scorpion ; donc cette maladie devrait prendre fin lorsque Pluton quittera le Scorpion et entrera dans le Signe du Sagittaire.

Extraits du Traité pratique d’astrologie d’A. Barbault sur le Scorpion :

Ce Signe est celui de “l’anus qui correspond psychanalytiquement aux valeurs d’excrément : déjection, expulsion, liquidation, restitution […] La puissance de l’être est ou vient du sexe et c’est par cette puissance sexuelle, naturelle, déplacée ou sublimée, par l’intégration de l’érotisme, brut ou spiritualisé qu’il trouve sa raison d’être.” On se croirait dans un bordel, une backroom, une boîte à partouzes… ou aux chiottes. Dur à lire pour les Scorpion prudes, chastes ou tout simplement pas obsédés sexuels, pas intéressés par le pipi-caca-sexe, qui ne correspondent en rien à ces descriptions sulfureuses, scabreuses, coprophagiques… et dans la plupart des cas sans aucun rapport avec le réel. À titre indicatif, voici ce que l’astrologie sérieuse dit à propos du Scorpion.

Pluton n’est pas plus gâté par cet auteur : “Selon l’optique freudienne, cet astre représente les tendances affectives du stade ‘sado-oral’, ce qui situe clairement les rapports qu’il entretient avec le Scorpion dont il a le caractère”, soit pour le pire (el le Sida fait partie du pire) : “les forces du mal, le noir, le laid, le sale, le mauvais, l’angoisse, la mort, soit toutes les formes d’agressivité destructrice.” À titre indicatif, voici ce que l’astrologie sérieuse dit à propos de Pluton.

Voici ce qu’écrit André Barbault, l’un des maîtres à penser astrosymbolistes de Calamity Germaine, à propos du récent passage de Pluton en Scorpion :

La traversée de Pluton en Scorpion nous gratifie d’un parallèle historique impressionnant qui — spécificité commune à l’astre et au Signe — accouple tragiquement le sexe et la mort. Lorsqu’il y était passé il y a cinq siècles (1491–1501), c’est la syphilis qui faisait son apparition (1494) et ravageait toute l’Europe (1502). Bien qu’il n’y eut pas de répétition du genre au passage précédent de 1737–1748 […] c’est le Sida qui frappe le monde sur toute la retraversée de 1984 à 1995. Certes, l’apparition de cette ‘peste sexuelle’ du XXe siècle remonte à 1979 et, sans doute, Pluton-Scorpion n’est-il pas seul en cause : le cap annoncé si critique des années quatre-vingt n’était-il pas celui d’une exceptionnelle concentration planétaire que, dès L’Astrologue n° 28, j’avais mise en parallèle avec celle de 1347 qui avait vu l’invasion de la fameuse ‘peste noire’ qui décima l’Europe ? Ce qui était aussi le cas avec l’invasion syphilitique de la fin du XVe siècle. Peu importe le facteur accompagnateur, typique n’en est pas moins la nature de l’épreuve vécue.

Les positions des planètes lentes en 1981, lors du début de l’épidémie de Sida :

Élizabeth Teissier n’est donc pas la seule à coloporter ce genre de fadaises. Reste à démontrer que ce sont des fadaises, à la fois du propre point de vue des astrosymbolistes et de celui des astrologues sensés qui les critiquent. Ce n’est pas très difficile…

La “Maîtrise” de Pluton sur le Scorpion

Je ne reviendrai pas ici sur la critique du système des Maîtrises planétaires de l’astrologie traditionnelle : reportez vous à l’article qui lui est consacré. Notons seulement que pour les partisans de ce système, une planète “en dignité” (c’est-à-dire qui se trouve dans le Signe qu’elle “gouverne” est censée avoir les effets les plus “bénéfiques”, et que c’est l’inverse lorsqu’elle se trouve dans le Signe diamétralement opposé : elle est alors dite en “chute” et manifeste alors ses tendances les plus “maléfiques”. Je n’invente rien : vous pouvez trouver ces définitions dans n’importe quel ouvrage d’astrologie “traditionnelle”.

Les positions des planètes lentes en 1737, lors de l’entrée de Pluton en Scorpion et alors qu’aucune épidémie de MST ne ravageait l’Europe :

Les positions des planètes lentes en 1491, lors de l’entrée de Pluton en Scorpion et de l’épidémie de syphilis qui ravagea l’Europe :

Les positions des planètes lentes en 1984, lors de l’entrée de Pluton en Scorpion, alors que l’épidémie de Sida bat son plein depuis trois ou quatre ans déjà :

De1984 à 1995” donc, selon A. Barbault, Pluton se trouve en Scorpion, donc dans le Signe dont il est la planète “maîtresse”. Il devrait donc y amener ses bienfaits, ses “bénéfices” pendant une dizaine d’années. Or c’est exactement l’inverse qui se passe : c’est pendant que Pluton est en Scorpion qu’il produit ses pires “maléfices”, en l’occurrence les irruptions de maladies sexuellement transmissibles. On frémit à l’idée de ce qui aurait pu se passer lors des derniers passages de Pluton dans le Signe diamétralement opposé au Scorpion, celui de sa “chute”, le Taureau (1608–1640 et 1851–1882). A. Barbault n’en parle pas, Calamity Germaine non plus. Sans doute parce qu’il n’y a pas eu d’épidémies de MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) comparables à celle du Sida à ces deux époques. C’est vraiment ce qui s’appelle se foutre du monde.

Je résume : c’est quand Pluton est censé être le plus “bénéfique”, c’est-à-dire lorsqu’il se trouve dans le Signe qu’il “gouverne”, qu’il produit ses effets les plus “maléfiques”.. Si vous comprenez quelque chose à ce genre de “logique”, vous avez gagné un paquet de préservatifs en or massif.

Ce n’est pas tout. Vous remarquerez également avec quelle élégance André Barbault pratique l’art de l’esquive à propos du passage de Pluton en Scorpion en 1737–1748, qui aurait dû en toute logique (selon sa propre logique) correspondre à une grave épidémie de MST, ce qui ne s’est pas produit : “Bien qu’il n’y eut pas de répétition du genre au passage précédent”, écrit-il (je le traduis : ne parlons pas des sujets qui fâchent), mais quand même, “c’est le Sida qui frappe le monde sur toute la retraversée de 1984 à 1995”. Mais que faisait donc l’abominablement mortifère Pluton dans l’infernal Signe sexuel du Scorpion entre 1737–1748 ? Mystère et boule de condom…

Continuons. Faute de MST en 1737–1748, André Barbault se rabat sur “une exceptionnelle concentration planétaire” lors de l’apparition du Sida, qu’il met “en parallèle avec celle de 1347 qui avait vu l’invasion de la fameuse ‘peste noire’ qui décima l’Europe”.

Examinons attentivement cette assertion avec les outils astrologiques dont A. Barbault et E. Teissier se servent pour réaliser leurs prédictions.

Les positions des planètes lentes en 1347, lors de la peste noire, dont on se demande ce qu’elle a à voir avec le Sida, sinon dans le cerveau d’astrologues malades :

En 1347, le phénomène astrologique majeur était une conjonction Jupiter-Uranus-Pluton en Bélier. On ne voit pas ce qu’une telle configuration planétaire a à voir avec la peste noire et ce que la peste noire a à voir avec le Sida, mais bon, admettons. Que se passait-il lors de l’apparition du Sida ? Tout dépend de la date qu’on choisit. A. Barbault note prudemment que les débuts du Sida datent peut-être de 1979. Mais c’est en 1981 que l’épidémie a sérieusement démarré, alors que Pluton se trouvait en Balance, et non en Scorpion, Signe dans lequel il n’entrera “définitivement” qu’en 1984, après quelques rétrogradations en Balance. En 1981, le phénomène astrologique majeur était une conjonction Jupiter-Saturne-Pluton en Balance. Ce n’est donc pas la même configuration qu’en 1347, quoi qu’en dise A. Barbault.

Ce n’est toujours pas tout. Puisque Calamity Germaine et André Bobard ont choisi un plan de référence — le passage d’un astre dans un Signe en relation avec une maladie collective — l’homogénéité et la cohérence exigent qu’ils conservent le même référentiel lors du passage du même astre dans tous les Signes.

Rappelons que pour l’astrosymbolisme médicinal, la Balance gouverne les reins, le Scorpion le sexe et le Sagittaire le foie. Pendant le passage de Pluton en Balance, on aurait du assister à une recrudescence des maladies rénales, or il n’en a rien été. Pendant le passage de Pluton en Scorpion, on a assisté à l’épidémie de Sida… qui n’est toujours pas finie, loin de là, en dépit du fait que Pluton ait quitté ce Signe depuis dix ans. Pendant l’actuel passage de Pluton en Sagittaire, on aurait dû assister à une explosion des cirrhoses du foie : il n’en a rien été. Et quand Pluton passera en Capricorne, faudra-t-il s’attendre à une épidémie de grippe aviaire du genou, partie du corps que gouverne ce Signe selon l’astrosymbolisme décérébré ?

Nous baignons là dans l’irrationnel le plus total. Et ce n’est pas fini : en fait, entre 1984 et 1995, Pluton n’était pas en Scorpion.

Pluton/Scorpion est-il Vierge ou Balance ?

L’écliptique, trajectoire apparente du Soleil autour de la Terre, sert de plan de référence zodiacal : les longitudes zodiacales des planètes, que l’on trouve dans nos éphémérides, sont calculées à partir de la projection de leur position réelle sur le plan écliptique. Il ne faut pourtant pas oublier que les orbites planétaires sont toutes inclinées par rapport au plan écliptique, et que les planètes ne suivent donc pas fidèlement la trajectoire solaire. Cette hauteur, positive ou négative, par rapport au plan écliptique s’appelle la latitude céleste. C’est à cause de ces latitudes célestes que la bande zodiacale a été conventionnellement élargie d’environ 8° 30′ de part et d’autre de l’écliptique.

Prenons le cas de Pluton, dont le “domicile” est censé être le Scorpion. Son périhélie (distance minimale au Soleil) se situe dans la direction du 21° Scorpion. À son périhélie, Pluton, dont le plan orbital est incliné d’environ 17° sur l’écliptique, a une latitude céleste nord maximale, et donc une déclinaison supérieure à celle du Soleil à 21° Scorpion. Pour le vérifier, prenons nos éphémérides à la date du 1/12/1991, date à laquelle la position de Pluton, projetée sur le plan écliptique, est précisément 21° Scorpion, et notons sa déclinaison : elle est de −4° 01′ sud.

Cherchons maintenant à quelle date le Soleil a la même déclinaison : c’est le 04/10/1991, et le Soleil se trouve alors à 10° Balance. Pluton à 21° Scorpion a donc les mêmes caractéristiques zodiacales (déclinaison, temps de présence-absence au-dessus de l’horizon en fonction de la latitude terrestre) que le Soleil à 10° Balance. Généralisons : lorsque Pluton est dans le premier décan du Scorpion, il a des rythmes Vierge, et dans les deux derniers décans du Scorpion, des rythmes Balance. La logique demanderait alors d’interpréter un Pluton en longitude écliptique début Scorpion comme un Pluton-Vierge.

D’un point de vue purement cosmographique, ce n’est environ qu’à partir du 17/10/2000 que Pluton commence à avoir de vrais rythmes Scorpion, et ce environ jusqu’au 15/02/2014. Il passera alors, en longitude écliptique, du 11° Sagittaire au 13° Capricorne.

En résumé : lorsque l’épidémie de Sida a débuté, Pluton ne se trouvait pas (en projection sur le plan écliptique) en Scorpion, mais en Balance ; lorsque Pluton est passé en Scorpion, en réalité il avait les caractéristiques astronomiques d’un astre en Vierge. Quand Pluton est sorti du Scorpion, en réalité il avait les caractéristiques astronomiques d’un astre en Balance. Tous ces faits astronomiques n’ont nullement empêché Élizabeth Teissier et André Barbault de raconter n’importe quoi sur Pluton, le Scorpion et le Sida, et de faire naître de sordides et désespérants espoirs chez ceux qui sont atteints de cette maladie et qui croient à ces prophéties stupides (j’espère qu’ils sont peu nombreux). Les 26 millions de morts et 40 millions de personnes contaminées (estimation 2005) depuis le début de cette épidémie apprécieront…

Érasme et le steward homosexuel

Ce n’est pas fini : si le déclenchement de l’épidémie de Sida s’est bien produit en 1981 et sans aucun rapport avec Pluton en Scorpion comme je viens de le démontrer, de très nombreux chercheurs pensent que le virus VIH a toujours existé :

Les positions des planètes lentes en 1536, lors de la mort d’Érasme : rien à voir avec les positions de 1981 ou 1984 :

Il semble que des cas sporadiques de Sida aient pu survenir avant le déclenchement de cette épidémie : ainsi, certains ont avancé qu’Érasme de Rotterdam, l’auteur de l’‘Éloge de la folie’, serait décédé en 1536 du Sida ; cette hypothèse repose sur le fait que les symptômes qui ont précédé son décès ont fait l’objet d’une description précise qui permet de les rattacher à des infections opportunistes définissant le Sida.” En 1536, il n’y avait ni Pluton en Scorpion, ni conjonction Jupiter-Uranus-Pluton, ni conjonction Jupiter-Saturne Pluton…

Autre cas intéressant : “Un autre cas est encore mieux documenté et il permettrait de mieux comprendre la date d’apparition de l’épidémie : le test du Sida a été effectué rétrospectivement sur une des première sérothèques réalisée chez un steward qui avait contracté des infections opportunistes similaires à celles du Sida, et qui est décédé dans les années 1960. Ce test s’est révélé positif. En raison du nombre élevé de partenaires bisexuels irréguliers qu’aurait eu ce steward pendant plusieurs années (de l’ordre de un par jour pendant plus de cinq ans), certains ont avancé qu’il serait peut-être un des chaînons manquant de l’épidémie de Sida. En effet, par contaminations successives, cette personne aurait pu être une véritable bombe à retardement.

Dans les années 1960” qui ont vu en Occident une vague de libération sexuelle et par conséquent une meilleure visibilité sociale de l’homosexualité, Neptune passait en Scorpion, ce qui a fait dire à de nombreux astrosymbolistes comme Élizabeth Teissier et André Barbault qu’il y avait une relation de cause à effet entre Neptune en Scorpion (1956–1969) et l’homosexualité et que Neptune (planète comme Pluton réputée “maléfique” par l’astrosymbolisme) avait en quelque sorte “préparé le terrain” du Sida-Pluton-Scorpion en relâchant les mœurs collectives.

La durée de révolution sidérale de Neptune étant de 164 ans, le précédent passage de cet astre en Scorpion a eu lieu de 1792 à 1805. La littérature ce cette époque ne comporte aucune mention d’une déferlante homosexuelle et de Gay prides pendant la Révolution Française et l’épopée napoléonienne, pas plus que celle de 1628 à 1641, et moins encore dans les siècles précédents, alors que l’Église imposait un règne hétérosexuel officiel sans partage et que les homosexuels finissaient sur les bûchers. L’analogie “Neptune-Scorpion = homosexualité = Sida latent” n’est donc qu’une imbécillité de plus colportée par l’astrosymbolisme.

La récente libération des comportements sexuels en Occident n’est pas décrétée par les astres, mais par l’évolution des mentalités des sociétés terrestres et il n’y a d’astrologie sérieuse que conditionaliste.

Ne vous fiez donc pas à la pseudo-astrologie d’Élizabeth Teissier ou d’André Barbault et continuez à sortir COUVERTS.

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ L’affaire Élizabeth Teissier : l’astrologie à l’université ?
▶ Élizabeth Teissier ou Calamity Germaine à la Sorbonne
▶ André Barbault et le conditionalisme
▶ Une critique inepte du conditionalisme par André Barbault
▶ Astro-psychanalyse théorique et pratique


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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