Le système solaire se construit avec des nombres entiers, comme on « construit » le modèle de l’atome le plus simple, le plus universel et main on le plus probable de la relation ciel-homme : l’hydrogène. Quant à savoir qui est l’architecte ou qui manipule : le subjectif ou l’objectif, l’humain ou le divin ? Le débat parait aussi vain que liberté ou déterminisme, hasard et nécessité, matérialisme et spiritualisme. Le système solaire, fondement de la pratique astrologique, nous donne un exemple de dualité qui existe et n’existe pas. Les lentes ont-elles déterminé les rapides ou l’inverse ? Le Soleil se limite-t-il à son rayon ou à Pluton ? Par quelle distance commencer ? Affirmation paradoxale : les couples chassent la dualité.
La réduction d’un groupe de données, apparemment sans lien, à quatre fractions simples, nous instruit de la cohérence du système solaire. On pourrait s’abstenir de cerner la précision du retour aux données de départ, des lors que la démonstration de leur interdépendance domine l’intérêt de leur précision. Néanmoins, ceux qui tiennent aux mesures peuvent reprendre la formule de l’hyperbole en l’affectant d’une correction de ±0,100 (tangente/2 de la demi-Longitude de Mercure) pour les couples pairs : (Terre-Uranus, Astéroïdes-Jupiter) ; d’une correction de ±0,125 (cotangente/2 de la demi-Longitude de Jupiter) pour les impairs (Vénus-Neptune, Mars-Saturne). La correction est additive pour les planètes lentes (Ln, 1 à 4), soustractive pour les rapides (Ln, 5 à 8). En utilisant les niveaux d’énergie en eV (tableau X) et un coefficient de 0,572 (sensiblement la racine de 1/3,056) pour le changement d’unité, les demi-grands axes calculés deviennent :
Les formules correctives, systématiques ou non, ne plaisent pas toujours. Pour la série des lentes, l’on se passe des termes correctifs en adoptant 0,594 au lieu de 0,57 pour racine carrée de eV ou la longueur d’onde de 4420 A. Les niveaux n = 1,2,3, de Neptune, Uranus, Saturne, ne changent pas, mais le niveau commun Ep devient p = 5 au lieu de 4. Mars, qui n’appartient pas à ce groupe parait sensible à la transition de 4 à 5. Jupiter à la transition 5 à 6. On s’aidera du tableau IX pour une vérification rapide et approchée. Les puristes referont les calculs en partant des entiers et de la nouvelle formule :
Résultats pratiquement identiques à ceux du tableau II des Ln correspondant aux données des demi-grand axes :
Avec n = 4 et le signe ‘−’ aux cotangentes la position Ln de Mars est moins précise : 216,6° au lieu de 217,78°. Pour Jupiter, avec n = 6, p = 5 le signe de la cotg est conservé. D’où : cotg. Ln/2 = 0, 244, Ln/2 = 76,32° et Ln = 152,63° au lieu de 152,23°. Erreur (?) de 0,3 %.
D’une façon plus pragmatique, comme je l’ai fait pour le tableau XVIII, on peut relever dans un cours de chimie générale (21) les longueurs d’onde correspondant aux transitions n = 1, 2, 3, 6… avec le niveau p = 5. Le cœfficient 4420 de changement d’unité correspond à la longueur d’onde dominante d’une température de brillance solaire égale à 6400 K. Cette deuxième méthode reproduit les résultats précédents.
Errata : dans le tableau ci-dessus ; 1re colonne, ligne Saturne, lire 3,5 Saturne 12818,1 au lieu de 2818,1.
Connaissant la somme ‘S’ des cotg des couples planétaires (série ‘C’ = 9), et les cotg « N » ci-dessus des planètes lentes, la différence suffit au calcul des cotg « N » des planètes rapides.
Par les longueurs d’ondes associées aux transitions n = 1, 2, 3… avec le niveau p = 4, (transition 7 à 8 pour Jupiter), S = cotg N + cotg.N’, s’obtient par :
Le tableau XVIII donne les cotg « N » des planètes lentes, le tableau XIX la somme ‘S’ des cotg N + N’ ; on en tire le tableau XX :
Comparaison avec les données expérimentales :
Le plus fort écart (0,5 %) concerne le rapport donné par Jupiter/Cérès. Nous savons que l’axe de symétrie des longitudes planétaires se situe autour de la position Ln de Jupiter ou oscille entre Cérès et Jupiter. Conformément aux derniers calculs, admettons une Ln Jupiter de 152,53° et une Ln Cérès de 184,37°. La Ln de la bissectrice sera : 152,53° + 1/2 (184,37° − 152,53°) = 168,45°. Sa Longitude opposée 168,45° + 180° = 348,45° correspond sensiblement à la bissectrice Soleil-Mercure : 360° − 1/2 (360° − 337,49°) = 348,74°. Avec la position Ln de Jupiter = 152,11° (position moyenne déduite de 1/0,52915 = cotg), et Ln Cérès = 185,40° on obtient 348,76° au lieu 348,74°. Quelle que soit la méthode cette relation permet de situer la Ln de Mercure avec une incertitude de l’ordre du 1/4 de degré.
Le système solaire se construit avec des nombres entiers, comme on « construit » le modèle de l’atome le plus simple, le plus universel et main on le plus probable de la relation ciel-homme : l’hydrogène. Quant à savoir qui est l’architecte ou qui manipule : le subjectif ou l’objectif, l’humain ou le divin ? Le débat parait aussi vain que liberté ou déterminisme, hasard et nécessité, matérialisme et spiritualisme. Le système solaire, fondement de la pratique astrologique, nous donne un exemple de dualité qui existe et n’existe pas. Les lentes ont-elles déterminé les rapides ou l’inverse ? Le Soleil se limite-t-il à son rayon ou à Pluton ? Par quelle distance commencer ? Affirmation paradoxale : les couples chassent la dualité.
Nous l’avons vu pour les relations gravité et température, pour le moment orbital et son rapport jusqu’ici introuvable avec le moment angulaire du Soleil : rien n’apparaît si l’on ne couple pas les planètes. C’est pourquoi avant toute appréciation des chiffres, la critique portera sur le principe même du couplage… pour un débat aussi stérile que vérité et mensonge de l’astrologie, conçu et conduit par les joyeux mousquetaires de l’anti-astrologie, astromètres, sociologues et médias qui s’y prêtent.