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2.1. Le r.e.t. dans le R.E.T.

L’analyse des significations planétaires permet de réduire les observations empiriques et les analogismes mythologiques, à une structure formée de trois niveaux d’informations : simple, duel, multiple, ou : monovalent, bivalent, multivalent. En langage commun le simple est près des mots, codes, modèles et Représentations. Le duel est près des choses, perceptions et manifestations de l’Existence. Le multiple est au-delà des mots et des choses, dans la Transcendance au sens de dépassement du discours et de l’expérience. Se greffent sur ce ternaire, le connu (‘R’), le connaissable (‘E’), l’inconnu (‘T’), et en quittant les concepts ou symboles humains pour les signaux : les signaux forts sont en relation avec l’unique, ils simplifient ; les faibles avec le multiple, ils se prêtent à des interprétations contradictoires ; les intensités moyennes participent des deux. Ce ne sont là que de brefs exemples de corrélations contrôlées par une axiomatique.

Les trois régions du système solaire ne démentent pas l’association du ‘R’ avec le proche, du ‘T’ avec le lointain, du ‘E’ avec le proche-lointain. Cette association de données objectives et subjectives est fidèle aux significations astrologiques parce que signaux et symboles communiquent : l’homme symbolise sa perception inconsciente du milieu qui l’habite, du monde qui vit par lui. Je ne développerai pas tous les aspects de cette affirmation d’évidence élémentaire à n’importe quelle école de croyance, religieuse ou matérialiste. Les réserves porteront sur le degré de fiabilité à accorder aux symbolisations. Pour les sciences exactes, elle est nulle. Mais les sciences exactes sont d’autant plus exactes qu’elles sont coupées de la vie, de toute communication d’avec le monde par les langages symboliques. Les astrologues qui décodent les relations signaux-symboles sont condamnés, et c’est très bien ainsi, a élaborer leurs propres méthodes.

Les figures 13 et 14 donnent les résultats des nôtres après une redistribution des 3 niveaux, en conservant leurs significations, à l’intérieur des 3 grands groupes. Les minuscules permettent la distinction entre le 1 er et le 2e tour. Le code un, deux, plusieurs, sous-jacent au R.E.T. autorise des combinaisons intelligibles. Toutes les triades du type corps-âme-esprit, liberté-égalité-fraternité, n’ont ni cette souplesse, ni la possibilité de définir les fonctions planétaires.

Si le système solaire sous le rapport des distances s’accorde à une tripartition, quelles autres données, spécifiques aux planètes, justifient les fonctions ‘r’, ‘e’, ou ‘t’, dans les zones ‘R’, ‘E’, ou ‘T’, qu’elles occupent ? Puisque les symboles légitimes témoignent d’une réalité, il faut trouver la réalité qui témoigne des symboles. Les magnitudes visuelles du Soleil, de Mercure et Vénus en quadrature, de la Lune et des planètes supérieures en opposition, ne donnent que partiellement l’ordre attendu, les diamètres apparents répondent mieux à la demande du R.E.T. mais sans les couples, sans la position centrale de Mars, sans la cohérence de l’ensemble et avec des substitutions entre Mars et Saturne selon leurs distances à la Terre. On jugera de ce qui a été obtenu avec les distances et gravités en comparaison avec ce qu’il était possible d’obtenir de conforme au modèle.

Cet article vous a été proposé par Jean-Pierre Nicola
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