Introduction Les planètes sont le premier effecteur astrologique. L’Aspect est donc une entité astrologique essentielle, puisqu’il définit à la fois les fréquences-clés d’un cycle (Aspects d’une planète à elle-même au cours de sa période géocentrique) ou d’un intercycle (rapport privilégié qui s’établit périodiquement entre deux ou plusieurs planètes). Dans les cartes du ciel contemporaines, les Aspects (...)
Lire la suiteLa notion originelle d’Aspect chez les Babyloniens Aux débuts conjoints de l’astrologie et de l’astronomie il y a quelques millénaires, les savants-prêtres babyloniens ne prêtaient attention qu’à un seul Aspect : la conjonction (≈ 0°), phénomène céleste majeur parce que le plus visible. Les tablettes astronomico-astrologiques du XVIIIe au XVIe siècle AEC qui ont été retrouvées en attestent. Cet intérêt (...)
Lire la suiteDe la désuétude à la Renaissance Deux-cents ans après Ptolémée, l’astrologie était progressivement tombée en désuétude dans l’Occident romano-chrétien, les astrologues européens sérieux et chercheurs se sont faits rarissimes entre le IVe et le XIIIe siècle, et n’ont guère laissé de traces. On se préoccupait désormais davantage du salut de son âme crucifiée que du statut des Aspects astrologiques. On ne sait (...)
Lire la suiteL’astrologie en pleine ébullition L’œuvre de l’astronome-astrologue allemand Johannes Kepler (1571–1630) se situe à un moment-clé de l’histoire des sciences, un siècle après la révolution copernicienne : avec Copernic (1473–1543), on est passé du géocentrisme à l’héliocentrisme et Kepler a découvert que les orbites planétaires n’étaient pas des cercles parfaits, mais des ellipses. Face à cette révolution dans (...)
Lire la suiteL’après-Kepler Les Aspects planétaires sont donc désormais clairement identifiés comme tels par une minorité d’astrologues savants, et non comme des dépendances de la géométrie zodiacale ptoléméenne, même si cette dernière conserve une certaine influence sur leur définition et sur les orbes admis. Les débats théoriques à leur sujet porteront désormais beaucoup sur les orbes et un tout petit peu sur les (...)
Lire la suiteLa fin du XIXe et les toutes premières années du XXe siècle voient apparaître deux innovations majeures dans la conception et la perception des Aspects et de leurs orbes. On doit le renouveau conceptuel aux astrologues anglais Zadkiel et Alan Leo, et la rénovation graphique, donc perceptive, à l’astrologue français Paul Choisnard. Ils ne se connaissaient pas et ignoraient très probablement leurs (...)
Lire la suiteLa longue histoire de la conception des Aspects et de leurs orbes montre que pour les mesurer, la très grande majorité des astrologues savants, qui étaient en général aussi des astronomes, a pratiquement toujours négligé les latitudes écliptiques des planètes. L’absence de cette coordonnée dans le calcul des Aspects est un phénomène d’autant plus intéressant et significatif que ces observateurs et (...)
Lire la suiteJean-Pierre Nicola et la première théorie des Aspects C’est entre autre en retournant aux préoccupations et observations des premiers astronomes-astrologues mésopotamiens et en méditant sur l’échec de Kepler que, dans la seconde moitié du XXe siècle, l’astrologue Jean-Pierre Nicola (1929) a refondé la conception des Aspects, inchangée depuis Ptolémée voire Kepler, ce qui a constitué une véritable (...)
Lire la suiteAnnexe Nous avons observé que de nombreux astrologues du XVIIe siècle considéraient les parallèles de déclinaison ou antisces comme des Aspects. C’est une erreur qui s’est perpétuée et nous allons le démontrer. Et en passant, nous allons réhabiliter les perpendiculaires de déclinaisons ou contre-antisces, injustement négligés par la plupart des astrologues anciens ou contemporains. La vidéo ci-dessous (...)
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