Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique de la fonction planétaire. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève une fonction planétaire. Il n’y a pas de recette. En vous aidant du R.E.T. et de la Théorie des âges et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Généralement : de l’unique au duo-duel. L’impact concret, l’efficacité émotionnelle, le retentissement sensoriel, la façon dont s’éprouvent et se vivent les normes,codes, concepts, théories, modèles, buts, projets, images, principes, symboles. Décentration relative, recherche de symétries. De l’image latente au fait : le désir. De l’ici au proche : l’espace personnel s’entrebaille, s’ouvre aux rapports, liaisons et échanges interpersonnels. Du connu au connaissable : comment les modèles se matérialisent. Les mots s’incarnent : la phonétique. Les apparences deviennent palpables : arts plastiques.
Psychologiquement : avoir des réactions épidermiques de sympathie ou d’antipathie, de désir ou de crainte, de goût ou de dégoût, de plaisir ou de douleur. Être en quête de relations privilégiées, basées sur un ressenti commun, un partage affectif, un cœur-à-cœur avec un ou des être(s) proche de soi : attachement, gentillesse, compassion, tendresse, affection, langages intimes, sensorialité. Être sensible à la sonorité, au parfum, à la couleur, à la dimension sensible, au relief émotionnel des mots et langages. Se laisser toucher, attendrir et émouvoir par les apparences et les individus qui s’expriment. Vivre selon les désirs que suscitent les images et idéaux que l’on porte en soi.
Les caractéristiques positives de la fonction vénusienne sont la sociabilité spontanée (trio Représentation extensive dont font aussi partie Soleil et Mercure) et la sensorialité affective (trio existence intensive dont font aussi partie Mars et Neptune).
Le vénusien a une sociabilité tendre, aimable, attachante. Il sait toucher, séduire, charmer autrui par la grâce de ses attitudes, de sa tendresse contagieuse, par la suavité de son langage, la douceur de ses manières, l’attrait de sa séduction naturelle. Attentif à ne faire de peine à personne, soucieux de ne pas choquer, il cherche à tisser avec autrui des liens de complicité affective, des relations privilégiées basées sur le partage émotionnel, l’effusion sentimentale, la complicité amicale, et désire fortement la présence de ceux qu’il aime. Prévenant, plein de tact et de compassion, il a besoin pour donner le meilleur de lui-même de se sentir accepté d’emblée, comme s’il ne pouvait réellement communiquer qu’avec des êtres dont la sensibilité est si totalement en accord avec la sienne qu’il n’a aucun effort à faire. Une seule règle semble régir ses rapports avec autrui : celle de ses sympathies et antipathies instinctives, de ses attirances et répulsions immédiates, de la séduction que les gens exercent sur lui et qu’il exerce sur eux.
Le vénusien est un voluptueux, un sensoriel, un sensuel. Il aime par dessus tout humer, palper, sentir, toucher, éprouver, caresser les êtres et les objets. Le spectacle du monde éveille en lui mille sensations qu’il préfère agréables, la beauté l’enivre, les sons le font vibrer, les parfums le grisent, les mots l’émeuvent, la moindre image exerce sur lui un puissant impact sensoriel : il y a chez lui une vive sensibilité artistique. Il goûte avant tout l’univers qui l’entoure et les êtres qui l’habitent par l’intermédiaire de ses cinq sens. La recherche du plaisir esthétique, érotique ou charnel s’impose à lui avec la force d’une évidence incontournable. Seul ce qui l’émeut lui parle, et seule la recherche de la jouissance physique lui importe. Spontané, il laisse libre cours à l’expression de ses humeurs joyeuses et gourmandes, de ses désirs immédiats. L’amour n’est pas pour lui un sentiment éthéré, mais une réalité quotidienne, un corps-à-cœur de tous les instants, qui ne se satisfait qu’avec des présences vivantes et vibrantes.
En négatif, le vénusien prend ses désirs pour des réalités. Il peut cultiver la croyance selon laquelle il suffit de désirer ardemment une chose pour qu’elle se produise. Il ne supporte pas que les circonstances résistent à ses envies, à ses humeurs, qu’elles dressent des obstacles devant ses convoitises. Tout entier tendu vers la recherche de la jouissance et du plaisir immédiat, vers la satisfaction urgente de ses caprices, il refuse d’admettre que l’existence n’est pas qu’une suite infinie de voluptés et de rencontres charmantes, mais qu’elle est aussi un terrain de conflit où l’on prend des coups, d’intérêts divergents qui ne se résolvent pas avec d’aimables intentions.
En positif, le vénusien a la sagesse de ne pas laisser sa joie de vivre et son goût du beau se faire altérer par les pesantes réalités de l’existence. Il sait intimement que l’amour a des raisons que la raison pratique ignore, et refuse qu’un lourd bon sens ou de sordides intérêts matériels ne viennent interférer dans le domaine de ses sentiments.
En négatif, le vénusien est si fasciné, émerveillé, ébranlé par les apparences qui l’émeuvent et le touchent, si accaparé par les humeurs, sensations et sentiments qu’il éprouve à l’égard d’autrui, qu’il en arrive à complètement déserter sa vie intérieure. Il nie alors en lui-même l’existence d’aspirations et d’exigences plus profondes et plus essentielles que celle de la satisfaction immédiate de ses désirs. À force de vouloir plaire, charmer, séduire, il risque d’oublier de manifester son originalité individuelle, son indépendance inaliénable. La puissance de l’imaginaire se limite alors chez lui à l’image mentale obsessionnelle des envies qu’il veut satisfaire.
En positif, le vénusien sait mettre la joie de vivre vraie, simple et voluptueuse à laquelle il aspire et qu’il veut partager, à l’abri de tout fantasme, de tout délire, de tout agissement obscur de l’inconscient. Le bonheur est à portée de main : pourquoi se gâcher l’existence en tirant d’incompréhensibles et improbables plans sur la comète ?
En négatif, le vénusien n’aime pas décider. Prendre une décision ferme, tranchée, voulue, définitive, c’est pour lui l’obligation de s’imposer une discipline qu’il abhorre, des contraintes qui l’obligeraient à ne plus pouvoir jouir de l’instant présent. Il se détourne trop facilement de ses principes, de ses buts, de ses idéaux pour satisfaire les besoins pressants de sa nature voluptueuse. Il est trop accessible, trop disponible pour toutes les tentations pour être capable de respecter une sévère et exigeante ligne directrice. Il ne sait pas s’imposer, faire preuve d’une autorité indiscutable, maîtriser rigoureusement sa trajectoire sociale, prendre ses responsabilités et s’y tenir.
En positif, le vénusien sait que toute décision irrévocable est toujours synonyme de mutilation, de perte d’harmonie. Plutôt que de jouer les importants, de se gargariser avec la quête d’une réussite sociale dans une impitoyable compétition pour la conquête d’un titre, il préfère privilégier des relations tendres, affectueuses et authentiques.
En négatif, le vénusien n’a aucun recul vis-à-vis de ses affects, de son ressenti, de ce qu’il éprouve. Il est fermé à toute forme d’abstraction, de recherche, d’aptitude au questionnement approfondi. Pour lui, les subtilités et complexités du réel se résument à la somme de ses goûts et dégoûts. Exagérément fleur bleue et trop sensible aux apparences, il ne perçoit pas les enjeux sous-jacents des situations, les motivations secrètes des êtres, l’aspect caché des choses. Trop gentil ou trop naïf, il manque tragiquement de ruse, de malice, de perspicacité, de scepticisme, de stratégie. Il craint ou refuse l’inconnu, est rétif à toute forme de froideur analytique, de silence, de causticité, de détachement.
En positif, le vénusien sait garder ses émotions et sentiments à l’abri de tout cynisme, de tout calcul, de tout désenchantement. Il perçoit avec acuité à quel point les criticailleurs de tout poil manquent trop souvent d’humanité, de compassion, d’affectivité, et sait à merveille empêcher son cœur de verser dans la sécheresse et l’indifférence.
La fonction planétaire inverse de la fonction vénusienne est la fonction jupitérienne
▶ Référentiel Sujet-Excitabilité : Passage d’un haut à un moyen niveau d’énergie.
▶ Référentiel Objet-Signal : Passage du simple au composé.
▶ Référentiel Relation-Communication : Existence de la Représentation.
▶ Référentiel Intégration-Symbole : Passage de l’Unique au Duo-Duel
▶ Profil psychologique du Vénusien
▶ Stade vénusien (de 3 à 7 mois 1/2) : l’âge de l’affection
▶ Soleil-Mercure-Vénus : Représentation extensive
▶ Vénus-Mars-Neptune : existence intensive
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique
Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique