Soudain, un filet de voix enfantin et aigrelet comme un bonbon acidulé a envahi les ondes : “Joe le taxi va pas partout…” Sur un air de rumba chaloupé et un poétique texte d’Étienne Roda-Gil, une fillette appelée Vanessa Paradis a fait une incroyable et fracassante irruption dans le monde de la chanson. Ce tube gigantesque l’a projetée en un clin d’œil sur le devant de la scène. Un Jordy (“Dur, dur d’être un bébé”) au féminin ? Vous n’y êtes pas du tout. Vanessa n’a jamais été une marionnette manipulée par des parents sans scrupules. La “Fille sur le pont” a du chien, du cran et un immense talent.
Dans le film qu’elle a tourné avec Patrice Leconte, La Fille sur le pont, Vanessa Paradis, née le 22/12/1972 à 4 h 10 TU à Saint-Maur-les-Fossés (48° 48′ N, 2° 30′ E), joue le rôle d’Adèle, une fille à la fois fraîche, franche et naïve, qui vit au rythme de ses coups de cœur, de sa quête passionnée d’amour, de son affectivité à fleur de peau.
La première séquence du film est extraordinaire. Pendant 6 minutes 30, Adèle-Vanessa, visage face à la caméra, raconte d’une manière réaliste, sans pathos ni effets oratoires, le ramassis de malheurs que constitue son existence. Une litanie de faits, un enchaînement mécanique de circonstances et de situations sobrement décrits. Par quel miracle Vanessa Paradis parvient-elle à capter notre attention ? Il y a le talent d’une très grande actrice, c’est sûr… mais aussi le fait qu’elle est née au lever d’un Mars dominant à l’Ascendant en Scorpion.
Marsienne, elle n’a pas eu de difficulté à rentrer dans le personnage d’Adèle, prisonnière de la mécanique des faits. Dans cette longue séquence de presque sept minutes, elle ne creuse pas son vécu et ses expériences pour tenter d’en découvrir le sens profond ou la finalité cachée (c’est le rôle de Saturne) ; elle ne cherche pas non plus à faire des gros effets, à caricaturer ou à dramatiser avec outrance (c’est le rôle de Jupiter) : elle se contente de relater franchement ce qu’elle a vécu, les faits qui ont parsemé une existence (Mars) qui ressemble à un infernal sac de nœuds (Scorpion) avec un très grand naturel.
“Mon existence est comme ça, c’est mon existence, un point c’est tout”, nous dit Adèle : à rapprocher de la formule de la fonction marsienne dans le système R.E.T. : “existence de l’existence”. Le vécu et rien que le vécu. La naturel à l’état brut : “Je ne suis pas technique, dit Vanessa, je suis instinctive… quand on est au milieu d’une scène, le naturel reprend le dessus malgré soi”. Du fait de la force de Mars et de la faiblesse des trois planètes de “représentation intensive” (Soleil, Jupiter, Uranus), Vanessa a effectivement des difficultés à jouer des rôles qui, de près ou de loin, ne lui ressemblent pas. Devant les caméras, elle ne joue pas, elle existe à bout portant (Mars) et nous fait toucher du doigt les vastes (Sagittaire) émotions (Vénus-Mars-Neptune dominants) qui la traversent.
Franche, directe et instinctive, marsienne donc, elle l’est aussi dans sa manière de raconter comment elle a vécu le tournage de ces 6 minutes 30 de pure magie cinématographique : “Si au bout de deux minutes, j’emmerde tout le monde, c’est mal barré pour la suite… Ça plombe le film et après, il faut ramer. Comme les coureurs de relais, il ne fallait pas que je me casse la gueule.” Le cinéma considéré comme un sport : aucun doute, Vanessa Paradis est bien marsienne !
Comme Adèle, Vanessa ne peut s’empêcher de vivre ses coups de cœur et ses passions amoureuses avec une totale sincérité : sous une conjonction Vénus-Mars dominante, les sentiments se vivent à bout portant, sans fard, sans tricherie, sans détours : il n’est pas question de compter fleurette ou de discours amoureux, il importe de ressentir des émotions violentes, des sensations fortes, dans un duo-duel spontané, instinctif et permanent avec l’être aimé.
Dans La Fille sur le pont, Adèle vit ses sensations érotiques les plus fortes lorsque son compagnon d’errance, le lanceur de couteau de music-hall, est toujours à deux doigts de la transpercer. Et il n’y a là rien de sado-maso : seule l’intensité de la sensation brûlante importe. Se mettre en danger, pour une marsienne, c’est se sentir exister en plus fort.
Bien sûr, le cas d’Angèle est extrême… n’empêche, dans sa vie de femme amoureuse, Vanessa doit avoir un sacré tempérament !
Vous voulez en savoir plus sur sa vie privée, avec Johnny Depp par exemple ? N’insistez pas : avec le trigone de Mars à la Lune-Cancer, elle protège son cocon avec agressivité…
Article paru dans le n° 7 d’Astrologie naturelle (décembre 1998).
Le petit livre du Capricorne
par
49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
Interprétation du Capricorne selon la symbolique classique et selon ses réflexes dans le zodiaque naturel (force, vitesse, équilibre) ; interprétation du Capricorne en fonction des planètes dominantes ; le Signe solaire & le Signe Ascendant.
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique