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Constellations et Signes sumériens

L’histoire du zodiaque peut faire apparaître - très grossièrement - deux périodes concernant l’astronomie et l’astrologie babyloniennes, dont le point-charnière est, vers −500, la découverte du zodiaque des Signes, qui débute une ère nouvelle pour ces deux disciplines. Elles seront pendant 1/2 millénaire les fleurons de la culture cunéïforme avant que celle-ci ne disparaisse à l’aube de notre ère.

Il est fort possible que quelques étoiles ou constellations furent déjà identifiées au 4e millénaire avant J.-C. pour les besoins d’un calendrier agricole ; on inaugurait peut-être ainsi le début d’une cartographie céleste qui se composera au 2e millénaire de plusieurs dizaines de constellations dont les douze qui donnèrent leurs noms aux futurs Signes. Les conditions du transfert de symboles terrestres (saisonniers, agraires, religieux ou fantastiques) issus de la mythologie sont mal éclaircis, de même que leurs significations, mais le seront-elles un jour ?

Si la découverte du zodiaque des Signes est irrémédiablement liée à l’histoire des constellations, elle est aussi tributaire de l’héritage “scientifique” composé des mathématiques, de l’astronomie du calendrier, et d’une partie de la divination qui est, dans le contexte babylonien, une science à part entière.

Pour l’heure, nous nous en tiendrons, dans cet article, au matériel archéologique relatif aux étoiles, qui semble largement suffisant pour situer l’origine du zodiaque en Mésopotamie.

Cette origine a été contestée il y a peu de temps par une égyptologue, très médiatique, mais aussi très contestée… le plus troublant dans la démonstration de l’auteur, c’est l’oubli de ce qu’on peut appeler le “socle” de la documentation archéologique disponible sur l’histoire du zodiaque.

Ignorant le ciel et les constellations, l’auteur peut se permettre de développer une théorie fondée uniquement sur la mythologie funéraire égyptienne revisitée par ses soins. Il est inutile de préciser que le résultat n’ébranle pas notre conviction sur l’origine du zodiaque. La preuve babylonienne de celle-ci, des textes astronomiques et astrologiques de la fin du 2e millénaire ou du début du 1er n’a aucune contrepartie égyptienne.

I. L’origine du zodiaque des Signes

1) Les premiers zodiaques babyloniens & égyptiens

Une origine grecque ou égyptienne du zodiaque des Signes est donc peu probable. La plupart des historiens, égyptologues et assyriologues, considèrent actuellement que cette origine doit être située en Mésopotamie. En effet, les premiers documents utilisant le zodiaque des Signes (au Ve siècle av. J.-C.) ont été retrouvés dans cette région. Ce sont deux éphémérides lunaires (−474 pour la plus ancienne), deux horoscopes (−409 pour les deux), et au moins trois textes astronomiques d’observation (−463, −445 et −418).

Pour l’Égypte, le zodiaque apparaît pour la première fois dans un texte daté de −250. Ensuite, mis à part le zodiaque d’un monument (vers −200) aujourd’hui détruit, il faut attendre le 1er siècle avant J.-C. pour réunir une documentation plus substantielle. Ce sont quelques horoscopes et tables planétaires (écrits en démotique), ainsi qu’un peu plus d’une vingtaine de zodiaques dessinés ou gravés sur des monuments (murs et plafonds de temples ou dessus de sarcophages). Tout ce que l’on peut établir actuellement, c’est l’adaptation par les Égyptiens du zodiaque à leurs coutumes religieuses. Il pourrait alors signifier l’importance du cycle annuel déjà révélée par certains mythes et par la décoration de ce même genre de monuments, dès le 3e millénaire, avec des calendriers. La théorie de décans pourrait cependant être originaire d’Égypte, où depuis le 3e millénaire, son calendrier civil divisait chaque mois de 30 jours en 3 décades ou décans.

Les calendriers les plus anciens avec les décans, vers −2100 se composent de 36 colonnes de 12 lignes horizontales qui représentent les 12 heures nocturnes, elles-mêmes associées à un décan particulier. À une date quelconque, il suffisait de consulter la colonne correspondante pour savoir que, quand telle étoile d’un décan se levait, elle indiquait, suivant la ligne occupée, une certaine heure de la nuit. Une colonne était également prévue pour les jours épagomènes. Ces horloges stellaires cependant se déréglaient rapidement, du fait notamment de la longueur de l’année égyptienne. Les décans cessèrent leur fonction d’horloge vers la fin du 2e millénaire, mais ne disparurent jamais dans l’iconographie. Très peu de ces étoiles-heures (associées chacune à un dieu) ont été identifiées. Dans la sphère céleste, les décans formeraient une bande parallèle à l’écliptique. La transposition plus tard, peu avant notre ère, des décans dans le zodiaque sera le fait d’astrologues influencés par l’hermétisme, auxquels Ptolémée (vers +130) s’opposait au nom de la science, si l’on suit l’interprétation de Bouché-Leclerc pour justifier l’absence des décans dans le Tetrabible : “…Parmi les systèmes qu’il (Ptolémée) comprend dans une fin de non-recevoir générale… il en est un qui… s’est développé d’une façon autonome et a fini par former une sorte d’excroissance parasite sur le tronc de l’astrologie. Il s’agit de l’association ou plutôt de la substitution des 36 décans aux 12 Signes du zodiaque… C’est bien parce qu’il s’était rendu compte de la nature religieuse, de l’esprit anti-scientifique du système des décans que Ptolémée se garde d’y faire la moindre allusion.

2) Les constellations zodiacales

Si l’Égypte n’offre aucune trace ancienne des constellations zodiacales dans ses textes astronomiques, il en va autrement pour la Mésopotamie, où des documents datés vers −1100 en mentionnent quelques-unes. Dans la série Mul Apin (vers −1000), on retrouve intégralement les 12 constellations zodiacales (parmi 17 situées dans “le chemin de la Lune”) qui donnèrent ensuite leurs noms aux Signes babyloniens. Ces constellations sont ensuite citées dans de nombreux rapports astrologiques du VIIe siècle av. J.-C., ainsi que dans quelques rapports d’observations du VIIe et VIe siècles. Les astrologues se réfèrent notamment à l’importante série astrologique “Enuma, Anu, Enlil”, qui serait une compilation de différents traités du 2e millénaire .

En dehors des textes, l’iconographie n’est pas absente, puisque les koudourrous (bornes de propriété) comportent en plus de symboles célestes indiscutables (3, 4, 6 ou étoiles) d’autres symboles qui, dans ce contexte, engagent une interprétation astronomique les rattachant à des constellations zodiacales ; les plus anciennes de ces bornes datent de la seconde moitié du 2e millénaire.

La liste ci-dessous reprend les noms des 12 constellations zodiacales (et futurs Signes), de la série Mul Apin. Ils sont écrits pour la plupart en sumérien (sauf ceux en minuscules), mais cela ne doit pas présumer de leur ancienneté car cette langue continue après la dernière dynastie sumérienne (vers −2000) à être utilisée par les scribes babyloniens pour les avantages de sa brièveté, notamment pour désigner des termes techniques en mathématiques et en astronomie. Mis à part peut-être le Bélier et les Poissons (??), l’héritage mésopotamien est assez évident, comme on peut le constater !

▶ mul LU-HUN-GA : “Le travailleur en louage.
▶ mul GU-AN-NA : “Le taureau céleste” interchangeable avec MUL-MUL (les Pléiades, “les étoiles”) ou Is-Lu-e (“la mâchoire du bœuf”, Hyades + Aldébaran).
▶ mul MAS-TAB-BA-GAL-GAL : “Les grands jumeaux.
▶ mul AL-LUL : “Le crabe” (?).
▶ mul UR-GULA : “Le lion.
▶ mul AB-SIN : “Le sillon” : dans Mul Apin, on peut lire : “le sillon, Shala, l’épi de blé”. Plus tard (après −300) la déesse Shala est figurée tenant un épi sur une tablette astronomique.
▶ mul Zibanitum : “La balance”, interchangeable comme en Grèce plus tard avec Zuqaqipi, “les cornes du scorpion”.
▶ mul GIRTAB : “Le scorpion.
▶ mul PA-PIL-SAG : “L’archer” (voir fig. 8).
▶ mul SUHUR-MASH : “Le poisson-chèvre” (voir fig. 8).
▶ mul GULA : “Le géant” (voir fig. 8). Il apparaîtrait également sur un sceau-cylindre du XVIIIe siècle av. J.-C. comme un homme nu, deux étoiles autour de la tête, et des flots jailllissant au-dessus de ses épaules.
▶ mul KUN-MESH : “Les queues.” À la place de cette constellation, on trouve également deux de ses composantes SHIM-MASH (“la grande hirondelle”) et Anunitu (“la lady des cieux”). Même plus grande, la constellation des “queues” n’est pas sans ressemblance avec nos Poissons. Cette configuration n’est pas sans ressembler aussi à celle des deux zodiaques de Denderah, I-Iku (“le champ”) est approximativement équivalent à notre “carré de Pégase”.

3) Le zodiaque des Signes babylonien

Les conditions indispensables à l’élaboration d’un outil sophistiqué comme le zodiaque des Signes semblent également avoir été réunies en Mésopotamie. On remarque ainsi le haut niveau des mathématiques, qui déjà vers −1800 excellaient dans les domaines algébriques et numériques, ainsi qu’un goût séculaire pour la recherche de modèles théoriques décrivant les phénomènes astronomiques.

Cependant, ce zodiaque n’opère pas une coupure totale avec le zodiaque sidéral puisque les Signes semblent encore délimités par les étoiles importantes des constellations (par exemple Spica pour la fin de la Vierge) dont ils prennent le nom. Suivant deux modèles théoriques qui cohabitent, l’équinoxe est à 10° ou 8° du Bélier ; le premier semble le plus ancien. Les deux éphémérides lunaires du Ve siècle av. J.-C. en seraient des prototypes.

Un peu plus tard (entre −300 et notre ère), les éphémérides babyloniennes montrent une différence de +4° 5′ avec les longitudes modernes. La position de l’équinoxe n’est pas sans rappeler d’anciens calendriers schématisés de 360 jours comme dans Mul Apin où elle est au milieu du premier mois.

Si le zodiaque des Signes est pour l’astrologie un outil principal, il est aussi pour l’astronomie babylonienne un outil indispensable pour calculer les éphémérides lunaires et planétaires. Ces textes “astronomiques et mathématiques” selon la terminologie des historiens ont un caractère réellement scientifique, surtout parce qu’ils peuvent décrire précisément le mouvement des astres dans le zodiaque sans aucune observation, par la simple application de formules générales .

Par exemple, pour calculer la date d’un phénomène planétaire (par ex. sa première visibilité à l’est), ils additionnaient la valeur de l’arc (synodique) parcouru depuis le phénomène identique précédent à une constante pour obtenir le temps écoulé entre ces deux phénomènes (DT = S + C). Cette constante était égale à la différence entre le temps synodique moyen et l’axe synodique moyen de la planète !

II. Les premiers horoscopes

Description

Les plus anciens horoscopes sont aussi originaires de Mésopotamie. On en connaît environ une trentaine datés entre −409 et −68, alors que les horoscopes écrits en démotique ou en grec n’apparaissent qu’au 1er siècle av. J.-C.

L’état du ciel au moment de la naissance commence dans ces horoscopes par la position des luminaires auxquels succèdent les planètes dans un ordre établi. Les longitudes se réfèrent au zodiaque des Signes. Cependant la position de la Lune est parfois donnée par rapport aux étoiles. L’horoscope de −257 indique également la date de la conception. L’horoscope le plus ancien (13/01/−409) offre la singularité d’être bâti suivant les dates des phénomènes synodiques entourant la date de naissance, s’inspirant ainsi de l’ancienne astrologie collective (voir fig. 11) : “…Vers le 2 (mois XI = 19/01/−409), dernière visibilité à l’est de 5 dans le … le 22 (mois VII = 14/10/−410), deuxième point stationnaire de 8”. Pour la même année on possède un autre horoscope mais qui cette fois nous donne les coordonnées du ciel d’une manière plus “élastique” : “…À cette heure, la Lune était sous les cornes du Scorpion, Jupiter dans les Poissons, Vénus dans le Taureau, Saturne dans le Cancer, Mars dans les Gémeaux. Mercure… était invisible.

Nous possédons très peu de renseignements sur les règles d’interprétation d’un horoscope. Les commentaires n’accompagnent que rarement les positions célestes et lorsqu’ils existent (et sont lisibles), ils restent assez laconiques et concernent avant tout l’avenir social et familial de l’individu. Par exemple, dans l’horoscope de −234 (un des plus expressifs) on lira : “Jupiter… à 18° Sagittaire, la place de Jupiter (signifie) : (sa vie ? sera) régulière, heureuse, il deviendra riche, il vivra vieux, (ses) jours seront nombreux (longs). Vénus à 4° du Taureau : la place de Vénus (signifie) où qu’il puisse aller, les choses seront favorables (pour lui) ; il aura des fils et des filles. Mercure dans les Gémeaux avec le Soleil. La place de Mercure (signifie) : ce courageux sera le premier du rang. Il sera plus important que ses frères…

On peut noter que la sentence à propos de Jupiter dans le Sagittaire est identique à l’apodose pour le lever de Jupiter tirée d’un texte de prédictions suivant le lever et le coucher d’un ou deux astres : “Si un enfant naît quand Jupiter se lève (alors sa vie ? sera) régulière, heureuse… etc.” Dans ce “manuel” (tablette du Louvre n° 6483) on lira encore : “…Si un enfant naît quand Saturne se lève (alors sa vie ? sera) sombre, obscure… Si un enfant naît quand Vénus se lève et Jupiter se (s’est ?) couche, sa femme sera plus forte que lui… Si un enfant naît quand Mars se lève (et) Jupiter se (s’est ?) couche, la main de son ennemi personnel le fera prisonnier…” D’autres prédictions, les 10 dernières lignes de ce texte, concernent les étoiles fixes. Il n’est pas inintéressant de faire encore remarquer que la future théorie grecque des dodécatémories s’y trouve aussi ébauchée. Le Signe du Bélier est ainsi divisé en 12 parts de 2,5°, la première prenant le nom de Bélier, la seconde celui de Taureau, etc.

Le mélange de faux préceptes comme cette théorie et de quelques règles relativement plus pertinentes (considérées dans le contexte culturel, religieux et social de cette époque) ne doit pas étonner. L’astrologie est une science complexe et on peut peut-être comparer son évolution à celle de la médecine, autre science complexe, quand la médecine hippocratique n’offrait pas plus que sa concurrente directe, la médecine des Temples, de remèdes efficaces pour certaines maladies comme l’épilepsie, qu’elle prétendait pourtant guérir. C’est plus (ou autant) grâce à une attitude intellectuelle qu’aux résultats tangibles de sa médication que le médecin hippocratique se doit d’être encore célébré par ses pairs à notre époque. L’émergence de la rationalité dans les sciences ne s’est pas faite sans ambiguïtés… et sans persévérance, notamment en astrologie où — et c’est explicable — la lutte contre les explications ayant recours au divin et le charlatanisme est encore des plus vivaces.

Article paru dans le n° 9 du Fil d’ARIANA (avril 1998).

Cet article vous a été proposé par Michel Fenice

Voir aussi :

▶ Le zodiaque et la précession des équinoxes
▶ L’astrologie sidéraliste, une astrologie sidérante
▶ Introduction à l’astrologie babylonienne


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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