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en Astrologie Naturelle

Le S.O.R.I. : la Relation

En langage ordinaire, pour rendre sensible la relation S.O.R.I./R.E.T., nous dirons que l’on entre ou l’on sort d’un référentiel pour l’annihilation ou la récupération d’un ou plusieurs autres, par les familles extensives ou intensives, pouvoirs ‘P’, ‘p’, triades R.E.T., combinaisons positives et négatives des groupes et fonctions (“non-R”, “non-e”, “non-T”, etc.).

Exemples pris dans les polémiques :

▶ Au nom de l’autorité de son savoir, pour le scientiste, l’astrologie, conditionnelle ou symbolisante, n’a aucune réalité comparable à sa conception du réel expérimental. Elle n’est qu’un ramassis de superstitions, une fausse croyance, pseudo-science et pseudo-religion. Nous avons ici une sortie du référentiel “Objet” par un “petit r” dissonant et par un grand ‘E’ “non-T”. L’astrologie “Intégration” et “grand T” est prioritairement visée. Les quelques scientistes anti-astrologisants qui ont un peu lu l’astrologie conditionaliste de référentiel “Relation” ont davantage usé d’un “petit t” dissonant et “non-E”, c’est-à-dire de la moquerie sans argumentation.

▶ L’astrophysicien Hubert Reeves œuvre dans le référentiel Objet en annexant l’Intégration du religieux (que la science, selon lui, devrait remplacer). Il complète l’argument d’autorité d’une sortie “grand R” et “petit e” en recommandant moins de fanatisme à ses collègues “afin de ne pas fabriquer des martyrs”. Car de toute façon, les astrologues sont des nuls. Autant ne pas en parler.

▶ Chez les astrologues, les répliques varient avec la famille de sortie et le référentiel de base. “L’astrologie est une grande Dame” (par conséquent au-dessus de ces chicaneurs), s’évoque comme une sortie “grand R” de l’lntégration poétique. Chez les tenants du référentiel Sujet, l’astrologie est un langage, un “non-E” qui rend l’Objet inexistant… Dans le même référentiel Sujet où l’on s’annexe facilement l’lntégration, il y a les récupérateurs d’Objet par les statistiques. Un psychopathe Sujet entre en ergotant dans tous les référentiels, notamment la Relation du conditionalisme, au nom d’un pouvoir intensif dissonant ‘p’ dont il fait son fromage quotidien.

▶ Le conditionalisme entre dans l’Objet par un “grand E” (l’astrométrie, la technique) qui n’emporte sûrement pas l’adhésion de l’habitant astromètre et savant, et déplaît aux astrologisants symbolistes. Il y a des conditionalistes qui, tout en se situant dans la Relation, sont plus proches que moi du Sujet ou de l’Intégration. Chacun a ses sorties et ses entrées.

De préférence, on sort par la fonction forte acquise dans son référentiel dominant. Il est exact que la science fait autorité dans l’Objet, que le Sujet a un pouvoir intensif efficace, que le symbole “grand T” est intégrateur… Mais les référentiels visés déconsidèrent la sortie par sa faiblesse : le ‘r’ de la science est un “non-T”, nul en Intégration, le “petit p” du Sujet est “non-P” (il n’est pas à sa place), nul en Relation. Le “grand T” du conditionalisme est un “non-e” sans cœur et sans amour de dieu.

Le pire et le meilleur des rapports humains, des conflits ou alliances idéologiques peuvent ainsi être décrits, et expliqués ensuite dans notre référentiel si on interprète correctement les formules.

Parmi les causes du sang et des larmes qui font les océans de l’histoire des hommes, on incrimine souvent les luttes pour le pouvoir. Je crains que l’hégémonie des référentiels ne soit aussi partie prenante. Les récidives, l’endurance et la persistance de cette détermination de régence absolue paraissent aussi incontournables que la nécessité de vivre et l’instinct de conservation. L’on se sent d’autant moins coupable qu’elle n’a pas l’apparence ni l’essence d’un pouvoir dominateur.

Sujet Objet Relation Intégration
Excitabilité Signal Communication Symbole
Haut niveau
Moyen niveau
Bas niveau
Simple
Composé
Complexe
Représentation
Existence
Transcendance
Unique
Duel
Multiple
 Énergie   Espace   Temps   Structure 

L’hégémonie d’un référentiel, terme qu’il faudra peut-être corriger, est une volonté optimaliste. On n’y échappe pas plus qu’à la vie, À moins d’en mourir. Librement ou autrement. Il vaut donc mieux chanter juste dans son référentiel, en étendre les octaves des graves et des aigus, plutôt que d’en sortir pour des entrées perdues dans des référentiels ou l’on a rien à faire.

Contrairement aux désinformations anti-conditionalistes, les outils du R.E.T., du S.O.R.I., du zodiaque des signaux (Energie-Espace-Temps-Structure) ne visent pas une singularisation personnelle par le détour d’une astrologie nouvelle, mais l’affinement de méthodes, de concepts et vocables aussi performants dans la consultation d’un astrologue que dans la compréhension de toutes les relations entre êtres, bêtes et choses. S’il est un objectif optimal à poursuivre dans un référentiel Relation c’est bien celui, avec le support astrologique, de donner à la consultation une technique et des bases plus rigoureuses que l’utilisation des typologies, des psychanalysmes et spiritualismes en vogue. L’astrologie conditionaliste n’a pas eu d’autre but principal que d’aboutir à une consultation où bricolage et picorage s’excluent par un langage et une démarche qui interdisent ou corrigent les projections de l’interprète. Un bon jugement ne va pas de soi. Il est hors ou contre le soi-Sujet. Les astrologues qui ne supportent pas ces interdictions ont changé de camp. Pour aller loin dans une recherche, c’est une chance providentielle (un signe d’lntégration) que d’être délesté des sangsues nombrilesques.

Les ouvrages d’astrologie spéculative foisonnent, mais combien de livres, d’articles, d’essais, traitent des modèles ou guides de consultation en tant qu’application pratique des conceptions exposées ? II serait pourtant intéressant d’apprendre à interpréter un thème en paroles de Feu, d’Eau, d’Air ou de Terre pour le rendre intelligible au consultant selon sa signature.

Comme je l’enseigne depuis le C.E.F.A. (Centre d’Études et de Formation Astrologiques), le R.E.T. s’adapte à divers langages de consultation, du typologique simplificateur (‘rR’) à l’analyse, en plusieurs séances, de toutes les potentialités du “Héros et son Ombre”.

Ce style conditionaliste, au plan du dialogue et des solutions pratiques ou psychologiques recherchées, présente de nombreux points communs avec l’école de Palo Alto qui se passe des psychanalysmes pour faire de la consultation thérapeutique Le conditionalisme ne rejette pas le Sujet, mais communique avec ce référentiel par plusieurs voies, dont le “grand E” (neurologie) et la fonction ‘tR’ mercurienne (théories de la communication). Les référentiels du S.O.R.I. sont efficaces en consultation pour donner au consultant une vision autre que Sujet et subjective de ses relations avec les autres. R.E.T. et S.O.R.I. permettent des schématisations graphiques démonstratives, sans explications superflues. La consultation conditionaliste s’adresse autant, sinon plus, au cerveau droit qu’au cerveau gauche, et cette double interpellation oblige à considérer des rapports inattendus entre les éléments du problème posé à l’astrologue. Les déçus de l’astro-psychologie n’y reviennent pas deux fois ou changent complètement de bord, car il n’est pas question de commenter — pour ne rien résoudre — un conflit de personnalités par le sado-masochisme et l’Eau contre le Feu. Entrer dans la consultation conditionaliste, c’est sortir du Sujet pour se comprendre autrement que par des typologies réductrices. Celles, conditionalistes, issues de rapports astrométriques, débordent des typologies qui ferment le Sujet sur lui-même. Elles le mettent en relation avec des potentialités hors Sujet. Il ne peut plus se justifier par sa nature Colérique ou Flegmatique, par ses antécédents psychiques, ses complexes acquis et latents, mais par tous ces éléments et d’autres situés dans un réseau, un contexte diffèrent selon l’âge et les transits, qui en font un Sujet relatif et variable : autant que les conditionnements terrestres et célestes auxquelles il est lié.

Dans nos techniques, thèmes d’âge et transits informent des changements célestes qui sont à comparer aux conditions d’origine. Comme pour les aspects, le R.E.T. permet une interprétation des transits par les formules positives et négatives. Les effets se précisent par le S.O.R.I. en s’informant du vécu du consultant pour ceux qui ne croient pas aux Maisons, à ces informations et à celles des Maisons pour ceux qui ne négligent pas les vérifications. Pour ceux-là, les transits en Maisons, notamment et surtout des planètes lentes, peuvent indiquer les référentiels à privilégier à une époque donnée et pour une durée déterminée. De ce point de vue, les référentiels se valent. Au lieu de sortir du Sujet, on peut être invité à s’y maintenir ou y revenir, et je rappelle que le S.O.R.I. donne aux Maisons des significations plus ouvertes que les traditionnelles. Par les transits et les fonctions R.E.T. actualisées, il est également possible d’indiquer une voie de communication (entrée) vers un référentiel qui a créé un problème ou qui permet d’en résoudre un autre. Essayez avec la symbolique de proposer un changement d’ÉIément… Vous avez peu de chance d’être compréhensible. Mais, être incompréhensible n’est-ce pas ce qui contribue à l’auréole d’un chapeau pointu de l’astrologie absolue ? Et ce qui regroupe finalement les astrologues n’est-ce pas leur accord tacite de non-communication ?

L’effet d’optimisation de notre référentiel n’opère pas seulement dans le tête-à-tête de la consultation. Il nous a conduit à un comble de logique relationnelle en prenant dans l’astrologie tous les éléments et informations qui permettent d’en sortir. En d’autres termes, le langage conditionaliste issu de l’héritage traditionnel est plus universel que l’astrologie. Les fonctions du R.E.T., bien que qualifiées de planétaires, ne viennent pas des astres mais des forces et structures dont elles sont les vecteurs manifestes dans le système solaire. Sous sa forme numérique élémentaire (interactions entre un, deux, plusieurs), à l’échelle atomique, le R.E.T. n’aboutit pas à la consultation et n’inspire pas de prédictions mondiales. En est-il moins présent et moins actif ? Les molécules, également organisées en hiérarchies simples, duelles, multiples, font partie du R.E.T… et du système solaire, sans être dans nos éphémérides. En chimie et biochimie, physique et biophysique, les transformations d’énergie mettent en relation les niveaux fort, moyen, faible, du R.E.T. qualitatif. Interactions encore entre galaxies géantes, moyennes, naines ; amas, proches, moins proches, lointains.

Un modèle préliminaire d’un regard conscient

Le modèle, plus signalétique qu’analogique, issu des planètes, rend compte de leurs significations et de processus plus larges que leurs influences. Son universalité n’est pas et ne vise pas l’lntégration, mais il peut être le préliminaire d’un regard conscient, autre que symbolique sur elle. Les anti et para-conditionalistes se sont mobilisés dans leurs référentiels pour éviter cette aventure contraire à leurs capacités intellectuelles. Navrant pour la conquête d’une Toison d’Or qui demande un généreux équipage et non des péripatéticiens, philosophes de trottoir, qu’il a fallu jeter par dessus bord pour garder notre cap. Sans doute ont-ils ressenti le danger d’une expédition qui conduit à sortir de l’astrologie alors qu’ils y sont venus en épaves sociales avec leur volonté de puissance rejetée, soudainement réinvestie de toutes ses chances et ses crocs dans une jungle aux proies faciles. Peut-on, au nom d’un mot, vérité, qui n’a aucun sens en psychologie (chacun la sienne = aucune), renoncer à un pouvoir de gourou, exempt de contrôle (l’idée même de contrôle est-elle tolérable pour un astrologue de ce type ?). Quel bouffon quitterait le pays qui l’a fait roi ?

D’un Sujet ne répondant plus, par sa dimension spirituelle, aux complexes d’Œdipe, d’Abel, Caïn, Popeye et Barbapoux, un astrologue féru d’astro-psychanalyse déduisait qu’il avait dépassé son thème, Avec le conditionalisme, c’est l’astrologie qui est dépassée, et ce concept optimal, étranger à la réduction de l’être à un ou plusieurs thèmes, rejoint le but supérieur de la consultation : apprendre au consultant à déchiffrer le ciel sans horoscope que donne directement la vie… ce que le langage conditionaliste permet parce qu’il codifie aussi bien le ciel que la vie, un esprit commerçant vous dira que cet objectif revient à scier la branche sur laquelle on est assis. Ce pourrait être vrai si l’assise conditionaliste, la mienne en tout cas, était l’astrologie fatidique, fatalement commerciale.

Voilà pourquoi, sans encourager ni décourager ceux qui participent à des séances d’interprétation de thèmes en aveugle, je poursuis une autre ambition : interpréter la vie en clairvoyant, Déduire, sans connaître l’identité du sujet, l’essentiel d’un thème (hiérarchie planétaire notamment) pour faire une démonstration de nos techniques semble utile… selon le public. Plutôt que cet aléa, le travail en groupe homogène afin de comparer les résultats, améliorer les méthodes et préciser le langage est beaucoup plus instructif et captivant. Essayez de le faire dans un groupe de symbolistes. Il en sortira invariablement la conclusion que tout le monde et personne a raison.

On oppose couramment un thème d’État-Civil au thème de renseignement personnel, d’interprétation sur l’heure et sur le champ accusée d’incorrecte. Certes, de nos jours, l’État-Civil est plus fiable qu’il n’a été et, pour toute recherche rigoureuse, il faut adopter une base systématique. Cela ne prouve pas qu’une heure déclarée soit une heure biologiquement validée, Au lieu de brandir l’autorité administrative comme argument d’erreur d’interprétation, les astrologues devraient rechercher les critères de l’heure de naissance astrologique (premier cri ?) qui pourrait être ni celle de la déclaration, ni celle du renseignement privé, Si l’astrologie était une “science exacte” comme le prétendent ses absolutistes, quelques cas représentatifs régleraient la question. Et entre deux ou plusieurs heures possibles l’heure correcte doit s’imposer par l’adéquation du thème au Sujet et non par un acte d’État-Civil.



Cet article vous a été proposé par Jean-Pierre Nicola

Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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