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en Astrologie Naturelle

Effets et contre-effets des images et représentations sur les faits et les idées

Le concept de communication entre symboles et signaux, de leurs possibilités d’échanges en mode duo-duel, fait partie des outils fondamentaux de la recherche conditionaliste. Il est le principe même de cette recherche de déchiffrement des formulations des réalités subjectives et objectives, des informations qui en laissent trace, différemment exprimées selon les langages, philosophiques, scientifiques et mythologiques.

Une école qui n’attribue pas aux planètes un statut d’anges gardiens soumis aux lois de la gravitation, qui distingue, sans les séparer, le Ciel, l’Homme, la Terre, le non-vivant et le vivant, ne peut que se valider par ce postulat, en montrant sa fécondité. Plutôt que de céder un pouce de reconnaissance au signal, les ouailles moutonnantes préféreront croire, comme leur prêcheur les y invite, à notre rejet du symbolisme. Il est notre matière première de travail. Il est donc vital, pour un pape de l’anti-conditionalisme, de nous en interdire ou d’en nier l’existence dans notre approche. Car, mis en relation, le symbole et le signal se sont révélés plus enrichissants, pour l’explicative et la compréhension de l’astrologie, que les références exclusivement mythiques ou statistiques.

Mais la communication n’implique pas une adéquation parfaite entre émetteur et récepteur. Des informations se perdent, se corrompent ou se déforment, et s’il est des symboles aux racines concrètes évidentes, les plus actifs le sont parce que leurs sources sont cachées, oubliées ou protégées par un dogme d’inviolabilité des symboles déifies, c’est-à-dire codés. À l’opposé, la momification des signaux est l’affaire des sciences conservatrices, perturbées quelquefois par quelque savant doublé d’honnête homme, constatant de partielles mais troublantes convergences entre les grandes théories scientifiques sur la création du monde et les mythes traitant du même sujet.

Pour voir clair dans les ambiguïtés du langage, à partir du ternaire R.E.T. et à l’occasion des cours du CEFA (Centre d’Études et de Formation Astrologique), j’ai schématise les scénarios possibles entre symboles et signaux, concrets et abstraits, par la figure 1. La publication de ce schéma dans la revue Carré (1) et ses premiers commentaires remonte à décembre 73. Texte et schéma ont été repris dans Pour une astrologie moderne (Éd. Seuil. 1977)

Le nouveau schéma ci-contre, utilisable, aujourd’hui et dans la suite de ces colloques, jusqu’à la création d’un meilleur, différencie symboles et signaux par leur qualité observée ou reconnue dans l’abstrait ou le concret, un dyptique qui se résume souvent au verbal et non-verbal, au conçu et au perçu. Il s’agit de modèles, de guides pour ne pas nous perdre sur la mer des confusions. Pour les mêmes raisons de clarté, je l’entrerai pas dans les lacis des exposés universitaires sur les distinguos entre signes, images, métaphores, symboles, icônes, représentations. Quitte à y revenir plus tard, en commençant par le plus urgent, j’ai adopté “signaux” plutôt que “signes”, pour contourner les pièges des signifiants et signifiés qui ne mettent en question que les mots (les signifiants) en excluant leurs composants : des signaux concrets, aussi importants que les signifiés. À l’instant où je parle, un magnétophone n’enregistre pas le sens de mes propos mais les fréquences sonores et on reconnaît une voix indépendamment de la connaissance de la langue employée.

Les signaux peuvent ainsi être le vecteurs de “signes” connus ou inconnus, consciemment ou inconsciemment perçus. En astrologie, le R.E.T. circulaire est une figure d’équilibre changeant des parties d’un ensemble complexe et homogène. Son adéquation avec la psychologie et la dynamique des attitudes, donne d’excellentes raisons de penser que les gravités planétaires sont les signaux, porteurs non-conscients d’informations significatives pour l’homme, comme la théorie des âges le démontre.

Dans cette communication, je ne traiterai que des symboles astrologiques abstraits et de leurs influences ou effets inconscients sur les diverses conceptions du zodiaque et des planètes. En d’autres mots : quel rôle jouent les images, les représentations symboliques ou logiques, dans notre compréhension de l’astrologie et de ses diverses théories ?

Ce rôle est immense et nous allons voir comment des signaux issus du réel tangible parviennent à une fonction “solaire” auto-référente, entièrement coupée de son origine.

Déification du cercle

En astronomie d’observation, les signaux visuels sont d’une évidence incontestable, les seuls messages célestes, avant la marche sur la Lune et en dehors des météorites, qui nous soient accessibles. L’astrologie analogiste s’en est abondamment inspire pour justifier ou établir les significations planétaires. Citons, de mémoire, le rouge de Mars mis en rapport avec l’agressivité ; l’éclat de Vénus en analogie avec celui des bijoux et des désirs fous ; la lumière de Jupiter, maître des nuits, dominant les plus belles étoiles lorsqu’il est en opposition au Soleil ; la pâleur de Saturne, sa position au dernier rang du septénaire interprétée chez les Anciens comme le rang des ancêtres vénérables et chez les modernes comme celui des rebuts exécrables ; les brèves apparitions-disparitions de Mercure pour ses voltiges, ses affinités avec les gens pressés, qui ne font que passer. Les rosaces graphiques des rétrogradations et des mouvements planétaires ont donné lieu à des analogies géométriques et arithmosophiques. À partir d’Uranus, les références astrométriques s’amenuisent ou disparaissent. L’invisible à l’œil nu contemporain devient le symbole commun aux planètes au-delà de Saturne, et pour leurs significations les analogistes se rabattent sur les noms des dieux qui n’ont pu être donnés au hasard ; puis de leurs noms à leurs mythes… accommodés à des complexes en prêts-à-porter, définitivement déracinés des racines concrètes de la mythologie.

Bien avant les planètes, parfois en les ignorant tout-à-fait, toutes les civilisations anciennes ont déifiés le Soleil et la Lune, en transposant les phénomènes concrets qui les différencient en couples d’opposés complémentaires, tels le Roi et la Reine, le public et le privé, l’incorruptible divin au-delà de l’orbite lunaire, le corruptible humain du monde sublunaire. De nos jours, le couple de contraires présente comme une “dialectique” est celui du Féminin-Masculin ; celui du changement, associé aux phases de la Lune est opposé à la constance souveraine du Soleil. Les “anthropocosmomorphistes” ne se sont pas privés d’accrocher leur machisme sexiste au tandem changement-permanence du couple Lune-Soleil. La Lune s’est chargée des caprices de femmes et d’enfants, primitifs irresponsables devant la charge de la permanence solaire, héros mâle et triomphant fixant son destin lumineux d’est en ouest (2).

À choisir entre la Lune et le Soleil, pour illustrer une transposition flagrante de signal en symbole, le Soleil est imparable. Source de chaleur et de lumière, il est difficile de ne pas voir qu’il est ainsi une source de vie pour toutes les espèces terrestres, diurnes ou nocturnes car les nocturnes appartiennent à la même chaîne : un écosystème sous la férule des cycles de transformations de l’énergie solaire.

Il n’était pas nécessaire de connaître rationnellement les cycles naturels pour magnifier le soleil et porter aux nues, où il se trouve, tout ce qui s’associe a son image : le disque, le cercle, l’anneau, le centre.

Ainsi, “D’après les philosophes platoniciens et néoplatoniciens, le cercle représente la forme parfaite par excellence… Les systèmes mystiques représentent souvent Dieu comme un cercle dont le centre se trouve partout la circonférence nulle part (3).

La déification du cercle, en conséquence logico-symbolique de celle de l’image du soleil, a longuement pesé sur les conceptions philosophiques et savantes. Les orbites planétaires ne pouvaient être que des cercles ou des combinaisons de cercles. J. Kepler a du combattre ses préjugés favorables aux figures circulaires avant d’aboutir aux ellipses, figures qu’il a qualifiées d’impures : “Kepler avait reconnu que, positivement, les planètes se mouvaient en ellipses selon des vitesses déterminées. Mais en dépit de toutes ses théories des forces interplanétaires, il ne pouvait élucider le mystère de ces orbites insolites. Elles n’entraient pas intelligiblement dans le cadre de son système. ’Encore un tombereau de crottin, soupirait-il, pour éviter au système une charge de crottin plus grande encore’ (3).

Les conditionalistes noteront que centre et foyers sont confondus en un seul point pour une orbite théorique parfaitement circulaire, alors qu’une orbite réelle, elliptique, ajoute deux foyers à son centre géométrique, un plein, occupé par la masse attractive, un vide à l’attention des astrologues métaphysiciens. La dynamique du réel brise apparemment une harmonie formelle, et J. Kepler est passé de l’unique au duel, en analysant le mouvement de Mars (duo-duel de l’existence) sous un transit de Neptune conjoint à Mars natal, planète en fin de hiérarchie à sa naissance, Neptune étant, au contraire, au premier rang.

Aussi indissociable que la Terre du Soleil, le carré induit le cercle comme le cercle induit le carré, symbole cartésien d’incarnation humaine, d’ordre constitutif, de structure (mandala) conjurant le chaos. Le cercle est au Ciel, dans le signal concret de sa forme solaire, le carré est sur Terre, dans la croix des points cardinaux et des quatre horizons.

On oppose ou on conjugue cercle et carré en figures magiques ou artistiques. Les figures dérivées du cercle (points, étoiles rayonnantes, demi ou quarts de cercle), et celles dérivées du carré, la croix notamment, sont devenus les composants géométriques de base des idéogrammes planétaires et la principale, voire l’unique référence des fondements des significations astrologiques.

L’astrologue A. Massotte a publié dans les Cahiers Astrologiques (1939 — numéro, référence perdue) (5) la traduction d’un article “Sur le sens et l’origine des Symboles des planètes”. L’auteur, Von Bressendorf, astrologue allemand, frère jumeau devant les astres de Karl Ernst Krafft (1900–1945), ne demande rien à l’astronomie. À défaut d’orbites, de cycles, de masses, d’attractions mutuelles, les combinaisons de cercle, demi-cercle, croix et demi-croix, suffisent aux graphismes des planètes et à leur profonde compréhension :

Ce Ternaire apparaît clans les différents symboles des Planètes, notamment dans les combinaisons de circonférences et croix, de demi-circonférence et croix, et de circonférence, demi-circonférence et croix.

▶ L’union de l’Esprit et du Corps, de la circonférence et de la croix est réalisée dans les symboles du Soleil, de la Terre, de Mars et Vénus.
▶ Le symbole du Soleil, signe (73), montre l’Esprit pur, parfait, renfermant au centre (point) la Force et le Corps à l’état de germe. Ce symbole démontre l’unité de l’Esprit et de la Vie.
▶ Le symbole de la Terre, signe (74), est formé par la croix de la matière entourée par la circonférence de l’Esprit. Il s’agit ici de l’Esprit allié au Corps, l’activité dans la matière.
▶ Le symbole de Mars, signe (75) ou (76), selon son ancienne forme plus correcte, parle de la domination du Corps par l’Esprit, donc d’une prédominance des instincts matériels, des impulsions et des désirs.
▶ Le symbole de Vénus, au contraire, signe (77), place l’Esprit au-dessus du Corps et caractérise ainsi chacune des forces spirituelles qui ont surmonté la matière, par exemple l’individualité.

L’union de la demi-circonférence et de la croix, donc de l’âme et de la matière, de la Force et du Corps, est réalisée avec les signes de la Lune, de Jupiter et de Saturne.

Dans le symbole lunaire, signe (78), à la pure demi-circonférence, nous reconnaissons l’indivisible Principe Créateur, l’Âme, le Moi en personne.

Le symbole de Jupiter place la demi-circonférence au-dessus de la croix, signe (79). On y voit de façon évidente l’Âme surmontant la Matière, mais gardant encore sa forme matérielle. Les forces et les sensations de l’âme atteignant presque déjà au Spirituel, mais restant encore liées à la Matière.

Le symbole de Saturne laisse la demi-circonférence dans l’ombre de la croix, l’Âme dans celle du Corps. Saturne est donc la planète de l’Âme alourdie par la matière, la planète des obstacles intérieurs et extérieurs, du Destin, du Karma.

La combinaison des trois éléments ensemble : Esprit, Force et Corps apparaît enfin dans les symboles des planètes Mercure, Uranus et Neptune — à l’origine seulement chez le premier, mais plus récemment aussi dans les symboles mystiques des deux “étoiles mouvantes modernes” introduits dans l’Astrologie par Bailey.

Mercure montre, signe (50), une union des principes de l’être humain qui fait connaître la matière par l’Esprit et l’Âme, et réserve ainsi le plus haut rang à la force animique. De ce fait, l’homme mercurien est imparfait puisque, chez lui, l’intellect même possède une supériorité qui ne lui convient pas. Chez lui, l’Âme est placée est au-dessus de l’Esprit.

Neptune, dans son symbole mystique (80), met l’Esprit sur le plan inférieur : l’Âme, par contre, a sa place convenable en tant qu’organe d’union, mais la Matière en position dominante. Il est ainsi le signe d’une inversion complète : la Matière dompte l’Âme et l’Esprit. Base originelle la plus lointaine de la formation cosmique…

Uranus, par contre, montre dans son symbole mystique (83), où l’Esprit, l’Âme et le Corps suivent dans l’ordre naturel, l’image de l’homme parfait, de la Force spirituelle ou Génialité dominant le Corps. Sindbad, dans les “Éléments”.

La symbolique de l’auteur illustre la dépendance, variable selon les tempéraments, de toute connaissance aux contingences politico-économiques d’une époque. Von Bressendorf n’est qu’un représentant d’un courant d’astro-typologie raciste qui, avec ou sans manipulation de cercles, croix et demi-cercles, n’a pas désemparé. Il s’est répandu dans les publications des générations sensibles au mythe de l’Homme supérieur, invariablement uranien dans une littérature astrologique qui n’a pas changé grand chose au Saturnienalourdi par la matière”, au Marsieninstinctif” au Neptunien “inverti”, tandis que, pour compenser ces rebuts de la société des astrologues, Vénus, Jupiter, Soleil rayonnent dans la spiritualité. Toujours en vigueur, l’astrofreudisme, sur fondements sexo-scatologiques, projette sur le groupe Pluton, Saturne, Mars, Neptune, le crime, l’échec, les perversions, toute la gamme de ses phobies et, peut-être, (soyons freudiens) ses aspirations refoulées. En conditionalisme, les fonctions planétaires sont adaptées ou inadaptées ; elles ont toutes leur qualité d’ombre et de lumière, et les fonctions “héroïques” des planètes “non-R” qu’ont disqualifié les pseudo spiritualismes, ont largement été illustrées par les analyses de biographies, absentes des enseignements de l’astrologie élitiste.

Astrologue, sociologue, pédagogue et médecin suisse, Adolphe Ferrière (décédé) a laissé une œuvre importante et originale sur les Types psychologiques. Sa caractérologie “typocosmique”, établie en collaboration avec Krafft, est surtout zodiacale. Pour les planètes, la compréhension des types astraux épouse celle du graphisme des planètes et de leur symbolique, plus nuancée que chez Bressendorf. D’une interprétation différente, elle sublime le graphisme raciste de Bressendorf dans l’élitisme éclairé et éclaireur de la typocosmie. Ses astrologues en seront les guides, démocrates et pédagogues inspires ; une nouvelle classe d’“instituteurs prométhéens”, car le fantasme de l’individualité supérieure et uranienne reste vivace. Vision généreuse, ou l’on voit l’utilisation idéologique du symboliste, sans trace d’astrométrie élémentaire.

Les planètes typologiques de V. Bressendorf et A. Ferrière n’ont pas d’autres indices concrets d’identité que leurs dessins abstraits érigés en symboles universels aux significations changeantes selon leurs auteurs. André Le Bœuffle, professeur émérite à l’université d’Amiens, spécialiste réputé de l’astronomie antique, accorde aux idéogrammes des origines qui nous rapprochent davantage du réel sensible. On en juge par cet extrait de son Astronymie (6) :

Les Planètes

▶ Mercure : caducée.
▶ Vénus : miroir — en même temps, la croix inférieure indique que ces planètes sont entre le Soleil et la Terre.
▶ Terre : la croix chrétienne sur le globe.
▶ Mars : bouclier et lance.
▶ Jupiter : la foudre et la première lettre de Zeus.
▶ Saturne : la faux du Temps, Chronos.
▶ Uranus : initiale du nom Herschel.
▶ Neptune : le trident.
▶ Pluton : initiales de Percival Lowel et deux premières lettres de Pluton.

On ne saurait être plus concret, la référence étant, toutefois, plus mythologique qu’astrométrique. Les interprétations contradictoires ne démontent pas les symbolistes radicaux. Elles viennent, rétorquent-ils, de la vocation polyvalente du symbole… Réponse ad hoc, digne du médecin de Molière : (“Voilà pourquoi votre fille est muette”. D’aucuns, audacieux, soutiennent que le Soleil est sphérique comme le symbole de la perfection, non pas pour des raisons trivialement physiques, mais pour illustrer la puissance créatrice du symbole en qui tout se tient.

II est admirable que l’on tente et que l’on réussisse, même en trichant un peu, à créer un système de symbolisations graphiques avec un minimum d’éléments. La recherche des représentations abstraites est une activité noble et difficile de l’esprit humain. Mais lorsque ces représentations repoussent les réalités qu’elles devraient mettre en valeur, on est en droit d’en contester la pertinence et de retourner aux signaux oblitérés par une fixation à leurs hiéroglyphes.

Pour les planètes, l’exploitation de leurs graphismes substitués aux corps planétaires a coupé l’astrologie de ses fondements naturels. Ce n’est pas un petit paradoxe que celui des astrologues symbolistes utilisant des éphémérides, comme si la mécanique céleste et le laxisme symboliste ne faisaient qu’Un. La logique symboliste vous répondra que le symbole n’est pas tenu a être logique. C’est logique.

Le zodiaque

Le graphisme des Signes du zodiaque s’est prêté, tout autant que celui des planètes, à des spéculations métaphysiques, variables en qualité et intérêt selon des auteurs qui partagent une indifférence commune pour les définitions astrométriques. Les interprétations les plus intéressantes reviennent à M. Senard, astrologue dans la mouvance de la typocosmie, auteur d’un volumineux ouvrage sur le Zodiaque (7). Je vous livre, par quelques extraits, son explicative des idéogrammes du Bélier, de la Vierge et du Scorpion :

Forme hiéroglyphique — Celle de l’organe mâle, celle des deux premiers rudiments végétaux sortant de la graine ; celle du triangle dont la base est en haut, ou la moitié inférieure du sceau de Salomon qui signifie la substance, en laquelle se reflète l’Essence, le Principe manifeste. La lettre A représentant le “Principe créateur”, son inversion V signifie son “reflet dans la substance qu’il pénètre”.

Hiéroglyphe, étymologie, numérologie — À lui seul, l’hiéroglyphe de la Vierge contient toute sa signification. Il représente la lettre M qui symbolise l’Eau de l’Abîme primordial dont le souffle de l’Esprit fit naître l’Univers…

L’hiéroglyphe exprime donc le sens de : potentialité universelle, Mère et Fils, fécondité, extension individuelle infinie, mouvement sans limite, aspiration magnétique vers l’Esprit, faculté de connaître, pensée, sagesse, libération.

La fécondité illimitée du mouvement vers l’Esprit, la libération de l’être par la pensée, caractérisent particulièrement la faculté de l’intelligence au sens de Manas qui est non seulement la faculté intellectuelle, mais comprend aussi d’autres modes de perception : sensibilité intuitive, volonté, compréhension, jugement.

Hiéroglyphe — L’hiéroglyphe du Scorpion est un M, dont le dernier jambage se termine par une flèche ou un dard. La lettre M est androgyne ; elle symbolise l’Eau Primordiale dont toutes choses sont issues et dont l’hiéroglyphe égyptien est une succession d’M. — La flèche ou le dard signifie souffrance, mort, blessure. L’M flèche exprime le retour “à l’état primordial par la souffrance et la mort”.

J’ai choisi la Vierge et le Scorpion pour leur “M” en finale barrée ou retournée dans l’hiéroglyphe de la Vierge, prolongée dans celui du Scorpion. Chez un obsédé qui fait autorité, le “M” de la Vierge, loin de représenter le “mouvement vers l’Esprit”, évoque le mouvement moins ascensionnel d’une fin d’intestin bouché par un complexe anal retenu. Sa dialectique, le complexe anal relâché, se justifie, en Scorpion, par la finale extravertie du “M” hiéroglyphe. Le symbole étant polyvalent, bien que ce Signe soit féminin et froid, l’érection de la finale “M” convient également au dard de son ardeur sexuelle.

Parmi les lectures contradictoires des hiéroglyphes zodiacaux, celle d’A. Ferrière, élitiste humaniste, place la Vierge au plus bas de l’échelle des valeurs spirituelles, incompatibles avec les tendances rationalistes (8) attribuées au Signe.

Une roue qui tourne sans avancer

Les figures en carré des anciens horoscopes et de quelques écoles contemporaines nous rappellent que le Ciel s’exprime dans un cadre terrestre. Le cercle a pris le dessus pour des raisons pratiques et probablement aussi pour sa symbolique attractive. L’idée engendrant l’image et l’image engendrant l’idée, avec la représentation circulaire, le Sujet “solarisé” se place au centre du thème et du monde comme un point fixe, rivé on ne sait où, sinon sur le papier, égo et géocentrique.

La déambulation des symboles planétaires reportés sur le zodiaque circulaire suggère un univers tournant autour de soi. De son côté, l’Ascendant fixe, à gauche d’une ligne droite fléchée figurant l’horizon ou les Signes se lèvent successivement, évoque une roue qui tourne sans avancer : la roue du destin.

Autres conséquences des représentations graphiques sur les représentations mentales :

▶ L’Ascendant, intersection géométrique de deux cercles (horizon et écliptique) dans les définitions astrométriques, reçoit le même statut de réalité que les planètes. Processus généralisé au Descendant, Milieu de Ciel, Fond de Ciel, et aux cuspides des Maisons. Cette égalisation conduit les astrologues qui ne voient pas de différence graphique entre un astre et une intersection, à interpréter des aspects entre Ascendant et Milieu de Ciel, planètes et cuspides. Une représentation symbolique est traitée comme une réalité. Exactement comme si l’on essayait de pêcher dans l’étang d’une carte postale. Bien entendu, les envoûteurs et certains radiesthésistes penseront que la pêche peut être bonne, parce que de leur point de vue, l’image est aussi vivante que ce qu’elle représente. En principe, pourquoi pas ? En pratique, statistiquement ça n’a pas l’air de marcher.

En s’identifiant au centre du schéma horoscopique, le Sujet ne peut être que le héros principal de l’Univers qui l’entoure à la naissance. Il est “ciblé” à l’instant même où il naît. Abusés par cette représentation du ciel, peu d’astrologues ont mis en doute l’instantanéité du destin. Avant la photocopie, l’idée du cerveau photographiant le ciel par l’ouverture des fontanelles avait de chauds partisans. G. Wachsmuth, cité dans l’article de Von Bressendorf paru dans les Cahiers Astrologiques, introduit la variante du moulage :

…Si l’on prenait un moulage du cerveau de l’enfant au moment où il nait, et si, à ce même moment, on faisait un moulage ethérique de la voûte céleste telle qu’elle se trouve au-dessus du lieu de la naissance, on obtiendrait deux formes exactement correspondantes…

Délaissant la photographie et les arts plastiques, un moderne parle “d’informations engrammées”.

Toutes ces hypothèses sont induites par la représentation du thème en vélodrome ou vélodrame astral, en roue fixe tournée par le Soleil et les planètes, ou tournant sur son axe sans avancer : l’instant en devient éternel et la fatalité se réduit au Sujet, unique créateur des événements qu’il porte en germe depuis sa naissance, si ce n’est bien avant. Ces conceptions vont de pair avec les schémas et les idées schématiques qu’ils engendrent ou qu’elles ont engendrées. Elles renforcent, sans restriction, le mythe de l’individu coupé de son contexte et de ses semblables, l’aberration d’un égo-géocentrisme absolu.

▶ Le centre d’un cercle est un centre de symétrie. On ne peut considérer un point sur sa circonférence sans son opposé, à 180°. La roue zodiacale associe les Signes en vis-à-vis : Bélier-Balance, Taureau-Scorpion, Gémeaux-Sagittaire, Cancer-Capricorne, Lion-Verseau, Vierge-Poissons.

▶ Dans la question de l’inversion des Signes, si l’on adopte un centre de symétrie (le centre de la Terre) plutôt qu’un axe (le plan équatorial), il parait évident que les coordonnées géographiques d’un lieu donné (40° Nord — 20° Ouest, par exemple) ne peuvent s’inverser que par les coordonnées du lieu diamétralement opposé (40° Sud — 20° Est). Or, par rapport au plan, et non par rapport au centre, une autre symétrie possible conserve la même longitude. Cette symétrie change le problème de l’inversion des Signes.

Zodiaque et symétries axiales

Une roue qui tourne autour de son centre sans avancer ne décrit aucune trajectoire. Le centre d’une roue qui se déplace décrit une trajectoire curviligne ou rectiligne qui divise le plan et devient ainsi un axe de symétrie lorsque cette trajectoire est structurée, mathématiquement formalisable.

La Terre n’est pas un point fixe dans l’espace autour duquel tourne l’Univers. Son orbite divise “naturellement” les planètes du système solaire en intérieures et extérieures, et toutes les phases des intercycles déterminés par son mouvement combiné à celui du Soleil, de la Lune, des planètes et des étoiles, se représentent par des symétries axiales : figures en deux parties définies par l’axe du temps et non des diamètres. Les symbolistes qui prennent l’exemple des lunaisons (cycle Soleil-Lune) pour enseigner les aspects, ne semblent pas avoir compris la différence entre un cycle et un cercle. Comme tous les cycles et intercycles, les phases de la Lune ont un axe de symétrie.

La figure 4 publiée dans le collectif Astrologie Universelle (9), l’axe du temps (abscisse, ligne horizontale) porte les idéogrammes des Signes que l’on peut remplacer par les mois de l’année pour le Soleil, par la date de dernière entrée en Signe pour les planètes, ce qui allongera l’axe temporel d’une longueur proportionnelle aux cycles respectifs, en adoptant une échelle adéquate. La logique de ce graphisme est systématique et conforme aux phénomènes astrométriques, cycles et variations des durées de présence-absence au-dessus du plan de l’horizon pour une latitude précise de l’hémisphère Nord.

▶ Cercles blancs : durées de présence.
▶ Rayonnants : durées de présence croissantes.
▶ Non-rayonnants : durées de présence décroissantes.
▶ Dans la partie supérieure : durées au-dessus de 12 heures.
▶ Dans la partie inférieure : durées au-dessous de 12 heures.

▶ Cercles noirs : durées d’absence.
▶ Rayonnants : durées d’absence croissantes.
▶ Non-rayonnants : durées d’absence décroissantes.
▶ Dans la partie supérieure : durées au-dessus de 12 heures.
▶ Dans la partie inférieure : durées au-dessous de 12 heures.

On peut introduire des affinements avec les durées de crépuscule, la structure fondamentale ne changera pas. Ce zodiaque qualifié de photopériodique formalise des signaux concrets (visuels) par d’autres signaux visuels abstraits. Il ne rejette pas pour autant les symboles… les idéogrammes et les cercles sont toujours là, mais on peut s’en passer et ils ne se substituent pas à la réalité. Toutefois, puisque symboles et signaux communiquent, notre représentation des Signes par des cercles blancs et noirs, croissants — décroissants, et aux dimensions variables, se prête à des symbolisations. On peut en faire un mouvement perpétuel de transformation du Taï-Ghi-Tu, figure connue du Yin et du Yang, représentant les échanges de principes contraires.

L’astrologue et philosophe humaniste Dane Rudhyar s’est inspiré, avant moi, de la variation jour-nuit pour fonder les significations des Signes d’une façon beaucoup moins systématique et en accordant à la “force de jour” le processus de personnalisation en rapport avec le Soleil, à la “force de nuit” le processus de collectivisation en rapport avec les étoiles. Là encore, le zodiaque est soumis aux présupposés qui imposent une échelle de valeurs du Signe du Bélier au Signe des Poissons, couronné, en finale, par son sens de l’universel. Rien de tel que de comparer l’interprétation des Signes par D. Rudhyar à l’interprétation réflexo-noologique pour comprendre la différence entre signal et symbole.

La figure 5 réunit les zodiaques symbolique, réflexologique, photopériodique. L’image du photopériodique privilégiant les axes des solstices et d’équinoxes fait apparaître les rapports (phases) différents des durées présence-absence qui justifient les groupements de Signes :

Par Quartes, pour les arcs dominants :

▶ 1er — Présence croissante : + +
▶ 2e — Présence décroissante : + −
▶ 3e — Absence croissante : — +
▶ 4e — Absence décroissante : — -

Par symétries (rapports des durées identiques) les Signes sont :

▶ 1er — Équinoxiaux : Bélier, Vierge, Balance, Poissons.
▶ 2e — Centraux : Taureau, Lion, Scorpion, Verseau.
▶ 3e — Solsticiaux : Gémeaux, Cancer, Sagittaire, Capricorne.

Par grands trigones (succession des phases identique a celle des quartes) :

▶ 1er — Même succession que pour la 1re quarte : Bélier — Lion — Sagittaire.
▶ 2e — Même succession que pour la 2e quarte : Cancer — Scorpion — Poissons.
▶ 3e — Même succession que pour la 3e quarte : Balance — Verseau — Gémeaux.
▶ 4e — Même succession que pour la 4e quarte : Capricorne — Taureau — Vierge.

Ce sont les images de signaux concrets qui appellent ces classements impossibles par les idéogrammes ou par les Éléments Feu, Terre, Air, Eau, aux hiéroglyphes déconnectés des réalités qu’ils désignent. La structure du zodiaque et de tous les cycles émerge de ces images. Elles en suggèrent l’interprétation, sans recours aux interprétations mythiques poétisées, dramatisées ; ici, géométrisés autant que géo-maîtrisés. Je ne résisterai pas à l’exemple des significations opposées qu’induisent les grands trigones :

Ceux qui reproduisent les phases croissantes des 1re et 3e quartes en allant de l’égalisation des durées à un maximum de présence ou d’absence, sont qualifiés de “Feu” (Bélier-Lion-Sagittaire) ou “Air” (Balance — Verseau — Gémeaux). Les astrologues leur attribuent l’extraversion sans plus d’explication, alors que l’explicative de leur signification s’impose par l’image d’expansion que donnent les phases évoluant de l’égalité à une différence extrême en suivant l’ordre des Signes. Si l’on suit l’ordre des Signes, l’image d’intériorisation attribuée aux trigones de “Terre” et “Eau” nous est donnée par la décroissante des phases d’un maximum à l’égalisation : Capricorne-Taureau-Vierge pour la Terre, Cancer-Scorpion-Poissons pour l’Eau. Si l’on part de l’égalité pour ces trigones (Vierge-Poissons), il faut aller contre le sens des Signes pour restituer la succession Égalité-Combinaison-Ensemble (Figure 6).

Que l’on suive ou non l’ordre des Signes, les processus distincts de flux et reflux sont mis en valeur par les quartes et les grands trigones. Ceux de Feu et Air qui ont en commun deux dominantes en croissance, se différencient par la présence pour le Feu (2 Signes sur 3), l’absence pour l’Air (2 sur 3). Même remarque pour les trigones de Terre qui ont en commun deux dominantes décroissantes et se départagent par 2 Signes de présence sur 3 pour la Terre, 2 Signes d’absence sur 3 pour l’Eau. À cette organisation esthétique (10), la symbolique anti-signal oppose les attributions déterminées par les principes élémentaires (1re quarte : Air ; 2e : Feu ; 3e : Terre ; 4e : Eau). En dehors de la 4e quarte, aucune concordance, parce que les définitions traditionnelles des saisons découlent d’un schéma statique, d’une croix à symétrie centrale, alors que nos définitions découlent de la cinématique du cycle et de sa symétrie axiale. La primauté, astrologique et existentielle, du cycle sur le cercle m’a conduit à redéfinir les quartes en substituant l’Énergie au Feu, l’Espace à la Terre, le Temps à l’Air, la Structure à l’Eau. On ne me fera pas dire que le cycle exclut le cercle. le ne les confonds pas : une roue qui avance n’a pas le même sens qu’une roue qui tourne sur elle-même, mais c’est une roue.

La flèche du temps et les différents rapports de présence-absence permettent de comprendre pourquoi la photographie instantanée n’est pas la meilleure façon d’expliquer l’empreinte d’un thème natal. Chaque Signe, chaque degré du Signe et chaque partie de ce degré, peuvent se définir par l’historique de leur développement et l’interférence de ce développement avec les étapes de la maturation neuropsychologique. Au 4e mois, l’enfant a normalement intégré un stade de développement prescrit par nos gènes, avec les variations, aléatoires ou astrologiques, de ses premières expériences relationnelles avec le monde et ses parents. Le monde fait partie d’un ciel qui, en 4 mois, n’apporte pas les mêmes découvertes, selon le Signe, son heure (Ascendant) de départ. Pour fixer les idées, sans démonstration systématique, une naissance en Bélier, après les trois phases de sa quarte, en découvre la fin et le reflux au terme du 4e mois. Dans ce laps de temps, une naissance Taureau retrouve une phase (Lion) identique à la sienne, qui fera de ses acquis relationnels et neurobiologiques une échéance de renforcement de son Signe, alors que pour le Bélier, le 4e mois prendra un tout autre sens. Une naissance Gémeaux entraîne, en 4 mois, une interférence différente entre le développement des phases célestes et celui de la maturation neurobiologique et des relations avec l’environnement. Ce Gémeaux découvrira seulement au terme de 4 mois la phase d’égalisation des durées que le Bélier intègre en 1 mois (11), Chaque Signe, degré de Signe, partie de Signe… chaque naissance prise à la bonne heure, aura ainsi une prédestination historique.

Cette conception de l’horoscope non-statique n’a pas été envisagée faute d’image pour la représenter. Avec l’informatique en trois dimensions, le conditionalisme est bien placé pour faire bouger les conceptions et les images (12),

Les ellipses de la figure 7 s’obtiennent, pour une latitude donnée, par la projection de l’écliptique sur le plan de l’horizon local. La progression adoptée est, ici, de 30° pour le MC, en partant de 0° Capricorne, qui correspond a un ASC 0° Bélier. Le cycle quotidien schématisé par ces ellipses fait apparaître les symétries des Signes Ascendants par rapport à l’axe d’équinoxe représente par les ellipses extrêmes, en haut (ASC — 0° Bélier, MC — 0° Capricorne) et en bas (ASC — 0° Balance, MC — 0° Cancer). La représentation de l’ASC par une intersection donne une idée étriquée de la réalité. Réaliste, la projection du champ écliptique sur le plan de l’horizon réunit les Planètes, Signes, Maisons, Aspects, dans un effet global aux composants qui vont se différencier, après la naissance, par leurs vitesses de déplacement et, finalement, leurs cycles. Là encore, l’importance du “moment” initial ne se dissocie pas d’un historique de développement qui peut se substituer à lui.

Le propre du réel

Le propre du réel, dans la mesure où l’on croit à sa définition conditionaliste, est de permettre des solutions qui deviennent des acquis confortables en soulevant des problèmes aux solutions difficiles. Pour ce qui nous préoccupe : après le zodiaque des idéogrammes, que devient le photopériodique au-delà des blancs et noirs symbolisant présences et absences ? Dépouillé des étoiles, des constellations, et des quatre saisons, il ne nous reste que la sinusoïde, c’est-à-dire l’essentiel.

La projection sur un axe fixe d’un mouvement circulaire uniforme est un mouvement sinusoïdal. Si l’axe se déplace uniformément dans une direction fixe, on obtient une représentation graphique de ce mouvement sinusoïdal en fonction du temps” (12).

En raison de la faible excentricité de son orbite, cette représentation graphique est adaptée pour le mouvement de la Terre. Les extraits d’ouvrages dans l’encadré de la page suivante nous rappellent à l’universalité de la sinusoïde. Associée aux oscillations périodiques macro et microcosmiques du vivant et du non-vivant, de l’atome à l’étoile, elle est l’image idéale du lien ou correspondance — à symétrie axiale — entre le Subjectif et l’Objectif, peut-être aussi entre tous les référentiels.

Extrait de Mémo-Bac Physique (Terminale S)

La balançoire, les rythmes cardiaques, les circuits électriques — sources d’oscillations —, les ressorts, le qui vent qui “siffle” dans les haubans, les marées, l’horloge de séquencement des ordinateurs, le grand encensoir de Saint-Jacques-de-Compostelle (O Botafumeiro) sont autant de domaines ou de dispositifs ou apparaissent des oscillations. On les rencontre en physique, biologie, chimie, etc.

Ce sont pratiquement tous des phénomènes périodiques.

Définition

Un système oscillant est un dispositif dont l’état est décrit par une variable (angle, hauteur, élongation, tension, intensité, etc.) qui varie (on dit qu’elle “oscille”) autour d’une “position” dite d’équilibre.

Pour simplifier le langage, nous désignerons la variable qui décrit le phénomène oscillatoire sous le vocable : variable oscillante.

La plupart des phénomènes oscillants sont périodiques. Les cas les plus simples correspondent à des variations sinusoïdales de la variable oscillante. On parle alors d’oscillateur harmonique.

Extrait de Physique (Eugène Hecht. Op. cit.)

Un mouvement, qui se répète à intervalles de temps consécutifs égaux est dit périodique. Il est remarquable que la nature nous offre couramment quantités d’exemples de ces phénomènes qui semblent inhérents à la nature même de l’Univers. Un électron minuscule a un comportement périodique, que nous pouvons décrire avec le même langage que celui d’une étoile à neutrons en rotation sur elle-même. La rotation de la Terre autour du Soleil, l’oscillation d’un berceau ou le battement rythmé du cœur sont plus ou moins périodiques. Nous pouvons distinguer deux types de mouvements répétitifs : les mouvements sur une trajectoire fermée, qui peuvent être repérés par la rotation périodique d’un angle autour d’un point à l’intérieur de la trajectoire (comme le mouvement de la Terre autour du Soleil), et les mouvements de va-et-vient, sur un même axe (comme le mouvement d’un berceau)…

Comme l’a souligné Patrick Le Guen dans sa correspondance avec Mme S. Fuzeau-Bræsch et dans les Cahiers Conditionalistes (14), une sinusoïde n’est pas séparable de sa partenaire, la cosinusoïde qui, en décalage de 90° sur la sinusoïde, correspond à son taux de variation, sa dérivée en mathématique. Dans son dernier livre Comment démontrer l’astrologie (15), Mme Fuzeau-Bræsch, commentant ses résultats statistiques sur la sociabilité des Signes, parle “d’une première fois de courbe sinusoïdale” et ce, malgré l’article de Patrick Le Guen dont elle avait connaissance. Autant que de La Condition Solaire, publiée (1re édition) en 1965, où se trouvent ces lignes :

Le milieu externe varie, l’interne décalé ou synchrone ne se prive pas de fluctuer. Tout comme le système solaire, l’homme est un système d’équilibres instables. La fonction rationnelle établie suivant un cycle de croissance-décroissance pour un excitant cosmique pourrait être établie a partir de n’importe quel excitant capable de croître et décroître dans le temps d’une façon systématique et en accord avec un excitant de fonction complémentaire. Nous passons donc du plan des réalités manifestes à celui d’une généralisation théorique.

Les éléments du zodiaque exprimés par la figure 1 apparentent le cycle solaire à une sinusoïde-cosinusoïde de période égale à 1 an (365,2422 jours moyens). Si nous n’en retenons que la structure périodique, les rythmes internes de famille sinusoïdale pourraient induire des phénomènes psychonerveux du même type ceux attribués aux cycles extérieurs. (p. 38–39)

En généralisant, le zodiaque sinusoïdal est externe par le cycle de signaux concrets objectifs, interne par le cycle, moins régulier, de signaux concrets subjectifs :

Les significations dégagées à partir d’un excitant externe (lumière, ondes, etc.) seraient donc valables à partir d’un excitant interne, (flux afférent).

Nous avons là l’explication de l’identité entre les types pavloviens, basés sur les mécanismes nerveux, et les types zodiacaux dégagés de l’expérience empirique. Si les principes définis par Pavlov étaient représentés graphiquement c’est à la construction d’un zodiaque jour-nuit que nous aboutirions.

Mme Fuzeau-Bræsch se réclame de “la première fois” parce que, dit-elle, sa sinusoïde est expérimentale et non déductive. En science, il est d’usage lorsqu’une expérience confirme une théorie de la citer pour en faire l’éloge. Mais, pour reprendre le terme d’un spécialiste des citations sans guillemets, l’oubli de Mme Fuzeau-Bræsch n’est qu’une “peccadille” (16).

Après le texte de La Condition solaire sur l’idée qu’une représentation graphique commune pouvait signaler des processus plus aisément interactifs que d’autres, j’ai tenté d’expliquer que le zodiaque était tout autant dans un cycle de pulsation cardiaque, dans l’inspir-expir d’une respiration que dans le mouvement de la Terre, mais je ne crois pas avoir été compris… Il est pourtant assez clair que Pavlov a découvert les types zodiacaux uniquement en analysant les processus fondamentaux de l’activité nerveuse supérieure et sans établir aucun horoscope de ses animaux. Il est tout aussi clair que les types de comportements que nous répertorions par les Signes et leurs combinaisons peuvent exister sous des latitudes géographiques aux horoscopes défaillants ou pour des espèces vivantes difficiles à différencier par une heure de naissance précise.

Sinusoïde et inversion des saisons ?

Il n’est pas de voie expérimentale sans une part de théorie sous-jacente. La surestimation des méthodes statistiques excluant toute hypothèse directrice revient à dogmatiser une théorie aussi radicale que les spéculations indémontrables. La voie déductive est précieuse en science pour contrôler l’intuition, rectifier les emballements imaginatifs et faire ainsi l’économie d’expériences inutiles. L’anti-astrologie se fonde uniquement sur des rationalisations tendancieuses ; légitimées par les paradigmes de notre époque, elles récusent sans discussion — ni expérimentation — les constats, statistiquement très fluctuants, des réalisations. C’est pourquoi le conditionalisme s’est attaché, avant tout, à la recherche d’une théorie astrologique d’une cohérence déterminante pour les contrôles expérimentaux. Jusqu’ici la théorie conditionaliste est en adéquation avec la pratique et les analyses biographiques. Il ne manque que des crédits pour les expériences cliniques (17) que cette théorie appelle, alors que les statistiques ne suggèrent aucune expérience de laboratoire.

Puisque la question se pose de savoir s’il faut ou non inverser les Signes, faute de statistiques et d’expériences convaincantes, en application de nos méthodes, commençons par le raisonnement déductif et par le pouvoir qu’ont les images d’inspirer l’abstrait du concret. Ce pouvoir peut se révéler percutant. Les partisans d’une inversion des Signes évoquent, sans image, les saisons : au printemps Nord du Bélier s’oppose, à coup sur (voir le graphique circulaire du Zodiaque) l’Automne Sud de la Balance… et le cycle saisonnier, Printemps-Eté-Autornne-Hiver, du Nord, s’imprime à l’envers, avec la même rigueur, dans le Sud. Une représentation colorée (voir ci-dessous) de la diversité des climats met fin à cette fantaisie “schizophrénique” (18) d’astrologues de cabinets, car, je cite : “…les régions climatiques définies par la classification de Koppen, la plus universellement admise” (19) opposent aussi bien les hémisphères que des continents du même hémisphère. Mais d’aucuns trouveront peut-être une règle d’inversion dans la légende des climats énumérés ci-après :

▶ Climat équatorial à précipitations constantes (forêts)
▶ Climat tropical à précipitations périodiques (savanes)
▶ Climat aride (principalement subtropical) des déserts
▶ Climat semi-aride (subtropical ou temps chaud) des steppes
▶ Climat tempéré chaud avec sécheresse hivernale

▶ Climat tempéré chaud avec sécheresse estivale
▶ Climat tempéré chaud constamment humide
▶ Climat sub-arctique (hivers secs et froid)
▶ Climat sub-arctique (hivers humides et froid)
▶ Climat semi-neigeux des toundras

Et, pour finir en beauté :

▶ Climat neigeux avec sol constamment gelé.

En astrologie symboliste, après la distribution du froid, du chaud, du sec et de l’humide, l’Automne est de Terre (Froid + Sec), l’Hiver est d’Eau (Froid + Humide). Selon la classification réaliste des climats, dans notre hémisphère, sous les mêmes latitudes, à la même période de l’année, selon les régions les hivers sont des automnes, les automnes des hivers.

Il est intéressant de noter que les couleurs peuvent tenir un rôle plus important que le dessin pour informer et guider nos idées. Si l’encre d’un stylo changeait de couleur selon l’humeur qui accompagne l’écriture, la graphologie deviendrait vite un art populaire, à la portée de tous.

Recours géométrique :

Mieux que les couleurs et les quatre Éléments, les représentations géométriques des phénomènes naturels corroborent, en noir et blanc, le bien-fondé des oppositions et symétries des Signes.

On appelle terminateur la “Ligne de séparation entre la partie d’un astre du système solaire éclairée par un autre et sa partie obscure”. La figure 10, extraite, idéogrammes exclus, de l’ouvrage L’Astronomie au Quotidien (20), illustre concrètement, sans concepts, ni hiéroglyphes, les caractéristiques géométriques opposées des Signes selon les levers et couchers du soleil, pour les saisons réduites au photopériodisme des latitudes européennes.

Avec les différentes inclinaisons du terminateur, séparant nuit et jour, présence et absence, nous avons :

Aux Équinoxes (Paris — Europe)

Séparation verticale :

▶ Soleil AS = Jour EST Nuit OUEST
▶ Soleil DS = Jour OUEST Nuit EST

Aux Solstices (Paris — Europe) :

Inclinaison maximale du terminateur :

▶ À l’Ouest : au Lever du Soleil au solstice d’Été.
▶ À l’Est : au Lever du Soleil au solstice d’Hiver.

Renversement d’inclinaison maximale :

▶ À l’Est : au Coucher du Soleil au solstice d’Été.
▶ À l’Ouest : au Coucher du Soleil au solstice d’Hiver.

En prenant simplement la partie gauche de la figure, et Paris comme repère sur son méridien, on visualise mentalement les images intermédiaires du balancement de la partie nocturne au cours d’un cycle complet, d’Ouest en Est, de 0° Capricorne à 0° Cancer, puis d’Est en Ouest, de 0° Cancer à 0° Capricorne.

Comment peut-on écrire que le zodiaque n’est qu’un système de repère ?! Le balancement du terminateur est bel et bien réel : observable, mesurable et calculable…

Mondialisation des Signes :

Ne soyons pas chauvins, ni trop européens, la mondialisation nous offre sa mappemonde, pour une visualisation semblable à la précédente, générale et vue de l’écliptique.

La figure 11 est une carte du monde en projection Mercator (21). Elle est très commode pour reporter, de part et d’autre du méridien où se place le Soleil (une planète, une étoile, feraient également l’affaire), le semi-arc diurne (la moitié de la durée de présence diurne) sur les parallèles géographiques correspondants aux latitudes Nord et Sud.

Les durées des semi-arcs variant selon la déclinaison (22) et la latitude géographique, on obtient, pour un instantané de son choix dans la continuité du temps, une figure d’ouverture particulière et générale ; particulière parce que propre à l’instant, générale parce que propre à la Terre, photographiée par l’astre ou le Soleil sous un angle englobant le Nord et le Sud en des proportions différentes. Ce n’est plus l’homme qui regarde les constellations, les étoiles et les astres sur la voie écliptique, c’est l’astre — d’abord le Soleil pour simplifier — qui regarde les continents, les mers et les hémisphères terrestres, en changeant sa vision selon sa position écliptique et sa hauteur au-dessus de l’équateur (24).

Au printemps 98 du 23 mars, 19 h 55 (TU), il est toujours midi pour le Soleil sur son méridien, et 19 h 56 au méridien 0°, dans la partie sombre, côté Est. Lorsque le Soleil passe au point vernal, sous toutes les latitudes les durées de jour et nuit deviennent égales si l’on n’ergote pas sur les crépuscules. La figure 12 témoigne de cette égalité d’ouverture en Nord et Sud. L’inégalité porte sur les impacts : à nette dominante continentale en Nord qui comporte 80 % des terres émergées, et dominante maritime en Sud. Les pôles magnétiques sont opposés et les climats peu comparables. Si l’astrologie doit s’expliquer en termes “d’influences”, magnétiques, gravifiques ou les deux, il parait difficile d’ignorer une définition physique des Signes fondée, non pas sur l’inversion Nord-Sud, mais sur la réunion de leurs caractéristiques en des proportions différentes. Ce qui revient à recycler les phases d’égalité (Signes équinoxiaux), différence notable, (Signes médians), différence extrême (Signes solsticiaux), en substituant mers et continents (eau et terre) au jour et la nuit, présence et absence. Les figures 12 à 15 me semblent suffisamment explicites quant à la réalité des phases zodiacales : de l’égalisation à la prédominance extrême d’un hémisphère sur l’autre.

Toutes ces figures, complexes par rapport aux symboles zodiacaux-planétaires, sont simples et simplistes par rapport aux réalités qu’elles ne peuvent représenter qu’en les réduisant.

Aucun symbole ne peut représenter parfaitement un signal, aucun signal parfaitement un symbole, et ni le symbole, ni le signal, ne peuvent se substituer à la globalité du réel… une globalité qui nous permet de dire toutefois que symboles et signaux communiquent.

Conscients de la valeur relative des images, nous nous sommes néanmoins engagés dans les représentations qui inspirent ou traduisent cette globalité. La partie simple, superficielle, apparente de la réalité conduit tôt ou tard à sa partie complexe, la moins visible, si elle existe. Si on commence par la partie complexe, son appartenance à la globalité, conduit tôt ou tard à des simplifications imagées, ou des représentations abstraites, signaux abstraits dont les mathématiques font partie.

L’idée de représenter les Signes par des ouvertures différentes peut paraître fallacieuse, parce que ces figures zodiacales, quoique compréhensibles et réalistes, ne font pas partie du consensus anti-signal des astrologues. En astrologie comme ailleurs, nous vivons sous l’emprise d’images qui véhiculent des idées qui ne sont pas toujours innocentes quant à la quête du pouvoir, à l’opposé de celle du savoir.

Aussi, en guise de morale, je vous conseille de forger votre pensée par-delà les clichés et les symboles qui n’en sont plus, et forger vos images par-delà les pensées dominatrices. Enfin, quelle que soit la pertinence de nos représentations, comme le suggère paradoxalement le schéma du R.E.T. (fonctions “non-R”), nous devons garder à l’esprit que s’il y a des images qui reflètent mieux que d’autres les idées et des faits, il y a des faits et des idées qui n’ont pas d’images.

Jean-Pierre NICOLA

Notes

▶ (1) Cette revue a été fondée par deux élèves du C.E.F.A. qui, saturées des gloses astro-psychanalytiques ont pris le parti conditionaliste dont j’étais, dans le collège des enseignants, le représentant réputé dépourvu d’ouverture d’esprit au freudisme et au spiritualisme spirite. En provoquant diverses prises de conscience, dont la mienne sur mon personnage de naïf, Carré, sous la responsabilité légale des élèves qui l’ont créé, est à l’origine des confIits qui ont séparé, sans regret de ma part, les Associations C.E.F.A. et C.I.A. (Ex-Centre International d’Astrologie).
▶ (2) Ce n’est ni la première, ni la dernière fois, que j’insiste sur l’énormité d’un manichéisme qualifié de “dialectique”. Il est hautement significatif de l’utilisation du symbolisme par des astrologues parés de psychanalisme de fortune. Aucun public (lunaire ?) n’en a denoncé le cretinisme, et l’auteur principal (solaire ?) n’a jamais formulé le moindre regret de sa vision raciste de l’astropsychologie.
▶ (3) Encyclopédie des Symboles, Livre de Poche. 1989 .
▶ (4) Les Déchiffrements du ciel, S. Toulmin & J. Goodfield, Buchet-Chastel 1961.
▶ (5) Cahiers Astrologiques, Revue d’Astrologie traditionnelle, fondée et dirigée jusqu’à sa mort par Alexandre Volguine (1903–1976). Voir Le Guide de la vie astrologique, Jacques Halbronn, Éd. Guy Trédaniel 1984.
▶ (6) Astronymie, les noms des étoiles, Andre Le Bœuffle. Éd. Burillier, 1996.
▶ (7) Le Zodiaque, clef de1’Ontologie appliquée à la psychologie, Éditions dela Colonne Vendôme,1948.
▶ (8) Parenthèse anecdotique sur le racisme astropsychologique : à la fin d’une communication étayée de démonstrations rationnelles et chiffrées, plutôt que de discuter les chiffres, j’ai eu droit au cliché “Vous devez être de la Vierge”, car seuls les natifs de la Vierge savent calculer et raisonner.
▶ (9) Françoise Hardy présente l’astrologie universelle, Collectif, Albin-Michel.
▶ (10) L’argument d’esthétisme ou d’organisation harmonique d’un ensemble aux symétries complexes a servi et sert toujours de guide aux chercheurs tels, pour le passé, Einstein et Paul Dirac. Les astrologues qui se réclament de la physique quantique pour justifier un symbolisme incohérent se moquent de leurs lecteurs et ne comprennent pas ce qu’ils lisent.
▶ (11) Cahiers Condiionalistes
▶ (12) - Logiciel de Patrick Le Guen.
▶ (13) - Jacques Fay. Éd. Bordas. 1995.
▶ (14) Une évolution annuelle déjà connue, Patrick Le Guen. C.C. n° 27, Comac. 1998.
▶ (15) Comment démontrer l’Astrologie, S. Fuzeau-Bræsch & H. Delboy. Éd. Albin-Michel.
▶ (16) Le parti de la “peccadille”, copieurs, pasticheurs, oublieux des guillemets ou des auteurs qu’ils pillent, est fortement représenté chez les astrologues.
▶ (17) Étant donné les corrélations posées entre les variations d’excitabilité et les fonctions planetaires ou zodiacales, ces expériences sont faciles à imaginer, tandis que les statistiques ne suggèrent que des variantes statistiques.
▶ (18) J’emploie à dessein ce terme répétitif dans la batterie d’insultes de l’adversaire n° 1 du conditionalisme, partisan du symboliste intégral des saisons !
▶ (19) Météorologie et climats, Peter et Kaye Larsson, Éd. Grange Batelière, Paris, 1974.
▶ (20) Astronomie au quotidien.
▶ (21) Mercator Kremer, dit Gerard. Mathématicien et géographe flamand (1512–1594). Il a donné son nom à un système de projection dans lequel les méridiens sont représentés par des droites paralleles équidistantes, et les parallèles par des droites perpendiculaires aux méridiens. (Larousse, 1993).
▶ (22) Distance angulaire d’un point de la sphère céleste au plan équatorial, comptée à partir de ce plan, de 0 à 90°, positivement vers le nord, négativement vers le sud. (Larousse, 1993).
▶ (23) Graphiques réalisés par le logiciel Azimut35.

Article paru dans les actes du colloque Images et représentations (avril 1998).

Cet article vous a été proposé par Jean-Pierre Nicola

Voir aussi :

▶ Réflexions conditionalistes


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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